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chronique
30 décembre 2016

Reign of Shadows [Reign of Shadows #1] de Sophie Jordan

ReignofShadows

  • Nom: Reign of Shadows [Reign of Shadows #1] de Sophie Jordan
  • Lu en: anglais
  • Pages: 309 pages
  • Sorti le: 9 février 2016 
  • Editeur: Harper TEEN
  • Fiche: présentation officielle
  • VF: non prévue

Seventeen years ago, an eclipse cloaked the kingdom of Relhok in perpetual darkness. In the chaos, an evil chancellor murdered the king and queen and seized their throne. Luna, Relhok’s lost princess, has been hiding in a tower ever since. Luna’s survival depends on the world believing she is dead. But that doesn’t stop Luna from wanting more. When she meets Fowler, a mysterious archer braving the woods outside her tower, Luna is drawn to him despite the risk. When the tower is attacked, Luna and Fowler escape together. But this world of darkness is more treacherous than Luna ever realized. With every threat stacked against them, Luna and Fowler find solace in each other. But with secrets still unspoken between them, falling in love might be their most dangerous journey yet.

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Pour cloturer l'année, quoi de mieux qu'un roman YA dark fantasy? J'ai Reign of Shadows depuis sa sortie dans ma PAL et j'avoue que j'avais une certaine appréhension car les avis goodreads étaient ma foi fort mitigés. Mais il y a quelques jours, Laetitia, du blog Sous le Feuillage, en a fait la lecture et a adoré. Son enthousiasme et ses arguments m'ont beaucoup plu, du coup, je n'ai plus hésité. Avec à peine 300 pages au compteur, Reign of Shadows se lit très vite. Malheureusement pour moi, je n'ai pas vraiment été très convaincue, même si globalement cela reste une lecture sympathique!

Reign of Shadows a pourtant une excellente base. Il y a 17 ans, le jour de la naissance de notre héroine Luna, une éclipse a plongé le monde dans les Ténèbres et avec elles, des monstres venus de terre. Depuis, chacun évolue dans le noir complet et a appris à se débrouiller. Mais le danger rode partout, à tout moment à cause de ces créatures attaquant tout être croisant leurs chemins.  

Luna est née le jour de l'eclipse. Princesse perdue, cela fait également 17 ans qu'elle vit dans une tour dans des bois reculés, à l'abri des regards. Une vie cachée derrière des murs épais qui lui assurent une protection contre les dangers du dehors. Pour autant, Luna souhaiterait sortir pour découvrir le monde. Un jour, elle décide de sortir à l'insu de ses compagnons, Sivo et Perla. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque sa route croise des voyageurs en mauvaise posture: un trio menacé par une attaque des créatures.

Une rencontre qui va tout changer dans la vie de Luna et qui va devoir fuir son sanctuaire bien plus tôt qu'elle l'aurait pensé. Obligée de faire équipe avec Fowler, le garçon qu'elle a sauvé, Luna découvre alors la vie à l'extérieur. Une vie difficile, où il faut être attentif à chaque seconde face au danger permanant.

Si le background est intéressant, j'avoue que j'ai trouvé que l'histoire manquait d'un fil conducteur. Luna et Fowler ont un but, se réfugier dans la ville de Allu, qui semble être le seul endroit dénué de créatures. Mais existe-t-il vraiment? Sur ce point, cela m'a fait fortement penser à la saga Blood of Eden de Julie Kagawa. Pour autant la comparaison s'arrête là car Sophie Jordan exploite trop peu son univers, à contrario de Julie Kagawa. En effet, il reste beaucoup de questions en suspens, surtout concernant l'eclipse et les créatures. Pourquoi l'eclipse est-elle arrivée? Pourquoi dure-t-elle autant? D'où viennent ces créatures? Autant de questions que je me suis posées, sans réponses.

Mais ce n'est pas ça qui m'a le plus gênée, je dois dire. La romance prend beaucoup trop de place. Une histoire qu'on peut qualifier de insta-love et qui m'aura fait lever les yeux au ciel assez fréquemment. Fowler et Luna craquent instentannément l'un pour l'autre et leurs pensées ne sont dédiées qu'à l'autre. Dans un contexte où la survie prime, j'ai trouvé la romance parfois absurde. Les personnages sont plus préoccupés par leurs sentiments que leur progression ou les dangers. Comme si l'auteur avait en fait voulu écrire une romance et pour rajouter un peu d'adrénaline, imaginé tout ce décor pour rendre ça plus intense. 

Malheureusement, je n'ai pas trouvé cette histoire intense et pafois même, pas très crédible. Vu la condition de Luna, j'aurai pensé que l'auteur allait la rendre moins héroique. En soi ce n'est pas un spoiler puisqu'on le devine des les premières lignes, mais je préfère taire sa condition, si jamais vous pensez lire ce roman. Dans tous les cas, Luna ne m'aura pas convaincue et j'ai trouvé certaines scènes bien grotesques à cause de ça. Luna manque de personnalité à mon gout, trop focalisée sur Fowler et trop naive en ce qui concerne le reste du monde. Certes, je dois lui reconnaitre le courage et la ténacité, mais sincèrement, j'aurai aimé que l'auteur exploite la condition de Luna tout autrement, pour la rendre plus attachante, voire même plus fragile, sans pour autant qu'elle devienne faible. 

Quant à Fowler, si ce n'était pas pour lui, ma note serait bien plus basse. Voilà un personnage plus travaillé et plus complexe à déchiffrer, ce qui le rend très intéressant. Fowler a des secrets, aussi quand on découvre la révélation de fin, on en reste bouche bée! Je dois avouer que je n'avais rien vu venir et rien que pour ça, je remercie l'auteur. 

En conclusion, c'est une lecture en demi-teinte pour moi. J'ai lu une romance sur fond de fantasy, pas une fantasy avec une romance. Cela fait une grande différence et malgré que le roman soit court, j'ai eu du mal à maintenir mon intérêt. Je reste indécise quant à la lecture du second tome, d'une part je reste curieuse et espère que l'auteur va développer son univers, d'autre part parce que ce premier m'a convaincue à moitié. A voir! 

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24 décembre 2016

Twelve Days of Christmas de Debbie Macomber

Cover_twelve

  • Nom: Twelve Days of Christmas de Debbie Macomber
  • Lu en: anglais
  • Pages: 288 pages
  • Sorti le: 4 octobre 2016 
  • Editeur: Ballantine Books
  • Fiche: présentation officielle
  • VF: non prévue

Friendly and bubbly, Julia Padden likes nearly everyone, but her standoffish neighbor, Cain Maddox, presents a particular challenge. No matter how hard she’s tried to be nice, Cain rudely rebuffs her at every turn, preferring to keep to himself. But when Julia catches Cain stealing her newspaper from the lobby of their apartment building, that’s the last straw. She’s going to break through Cain’s Scrooge-like exterior the only way she knows how: by killing him with kindness. To track her progress, Julia starts a blog called The Twelve Days of Christmas. Her first attempts to humanize Cain are far from successful. Julia brings him homemade Christmas treats and the disagreeable grinch won’t even accept them. Meanwhile, Julie’s blog becomes an online sensation, as an astonishing number of people start following her adventures. Julia continues to find ways to express kindness and, little by little, chips away at Cain’s gruff façade to reveal the caring man underneath. Unbelievably, Julia feels herself falling for Cain—and she suspects that he may be falling for her as well. But as the popularity of her blog continues to grow, Julia must decide if telling Cain the truth about having chronicled their relationship to the rest of the world is worth risking their chance at love.

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Pour me mettre dans l'ambiance de Noel, j'avais besoin d'une lecture très légère, très courte, allant droit au but et sans fioriture. Que dire si ce n'est que Twelve Days of Christmas a merveilleusement bien rempli ce rôle! Voilà une jolie histoire à découvrir peu avant Noel pour se plonger dans cette atmosphère particulière.

Le roman démarre au quart de tour avec Julia, notre héroine, agacée par son voisin de palier, Cain, un homme froid et peu commode. Julia, de nature joyeuse et altruiste, ne comprend pas le comportement de son voisin mais tente tout de même de rester enjouée à chaque fois qu'elle le croise. Mais alors qu'elle fait tous les efforts du monde, elle surprend Cain entrain de lui voler son journal quotidien. Une action certes, ridicule, mais qui a le don d'énerver Julia. En discutant avec sa meilleure amie, celle-ci lui suggère de se venger en tuant Cain avec de la gentillesse. 

Un concept fichtrement bien foutu que Julia va exploiter sur le nouveau blog qu'elle vient d'ouvrir dans le cadre d'un concours. Celui-ci qui génère le plus de statistiques se verra offrir un job dans le domaine du digital. Un rêve pour la jeune femme qui accepte le challenge avec plaisir mais non sans appréhension. 

Twelve Days of Christmas est l'intitulé du blog et chaque jour, Julia va communiquer avec ses followers qui se multiplient au fur et à mesure que les articles sont écrits. Une aubaine pour notre héroine qui n'en croit pas ses yeux mais qui, à travers ses propres mots, va se rendre compte que derrière l'apparence glaciale de Cain, il y a bien plus à découvrir... 

Très honnêtement, j'ai adoré la relation de Cain et Julia. Des le départ, on sait comment ça va se finir, mais le cheminement est drôle. D'abord je t'aime moi non plus, les deux jeunes gens vont apprendre à se découvrir, à s'apprécier, à s'ouvrir l'un à l'autre et à tomber amoureux. C'est super mignon, c'est frais, drôle, et même si le côté je-tombe-amoureux(se)-en-douze-jours est un peu exagéré, j'ai trouvé que cette relation était assez crédible. Les joutes verbales au début sont excellentes. Et puis, petit à petit, Cain nous dévoile sa véritable personnalité et on comprend les raisons qui l'ont poussé à agir aussi froidement avec les gens et en particulier, les femmes. 

L'atmosphère de Noël vient renforcer le côté guimauve du roman et on savoure ce qui s'en dégage. C'est une lecture sincèrement idéale pour la période, qui vous donne un sourire niais tout le long de l'histoire. Seul bémol, et il en fallait bien un, c'est l'intervention d'un personnage particulier qui casse un peu l'ambiance bon enfant et plein de sentiments. J'avoue que j'avais imaginé une fin différente dans son exécution et de ce fait, j'ai été un peu déçue. J'avais vraiment envie de garder le côté acidulé et tout mignon du roman. 

Qu'à cela ne tienne, j'ai passé un très bon moment, et j'ai beaucoup apprécié le concept de gentillesse mis en avant ici, autant à travers les actions de Julia mais aussi à travers son blog et ses mots. Un concept qui se révèle intéressant et qui permet de bien faire évoluer nos personnages. Vraiment, ça donne aussi matière à réfléchir. Au lieu de juger, peut être devrions-nous donner une chance à quelqu'un qui parait plus distant, en se demandant pourquoi il a adopté ce comportement.

En conclusion, Twelve Days of Christmas a été une belle petite découverte, une lecture qui tombait à pic pour me détendre et me mettre tout doucement dans la magie de Noël. Si vous cherchez une histoire basée sur thème, alors n'hésitez pas, moment relaxant garanti! 

17 décembre 2016

Une flamme dans la nuit [ Une braise sous la cendre #2] de Sabaa Tahir

flamme

  • Nom: Une flamme dans la nuit [Une braise sous la cendre #2] de Sabaa Tahir
  • Lu en: français
  • Pages: 540 pages
  • Sorti le: 17 novembre 2016 
  • Editeur: Pocket Jeunesse
  • Fiche: présentation officielle
  • VO: paru sous le nom A torch against the night en aout 2016

Elias a toujours voulu quitter Blackcliff pour enfin devenir libre. Mais ce rêve a un prix : Laia, une jeune résistante, lui permettra de fuir s’il l’aide à faire évader son frère, enfermé dans la pire prison de Blackcliff. Malgré le risque, Elias n’hésite pas une seconde et décide de forcer son destin. Traqués par les Martiaux, les fugitifs ignorent que ce voyage les conduira jusqu’au coeur de l’Empire, où des dangers plus périlleux encore les attendent…

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Un grand merci à Pocket Jeunesse pour l'envoi de ce livre.

 J'avais hâte de retrouver cet univers incroyable imaginé par Sabaa Tahir. Après un premier tome plus qu'original et surprenant, l'auteur a réussi le pari fou de faire encore mieux avec cette suite, haute en couleurs, en rebondissements et en révélations. De quoi maintenir le lecteur en haleine du début à la fin! 

Difficile de vous parler de l'histoire, très riche et relativement complexe où se mêlent avec habileté  le côté historique aux forces surnaturelles. Sur ce coup, Tahir a de nouveau fait preuve d'une superbe originalité qui donne au livre une tout autre dimension. On sent que le monde crée a été mûrement réfléchi, ce qui offre une très belle fluidité au récit. 

Une flamme dans la nuit reprend là où Une braise sous la Cendre se termine. Après l'exécution et le meutre ratés de Elias et Laia, ces derniers sont en fuite et recherchés par tout l'Empire. Une évasion dangereuse dont ne sortiront pas indemne nos deux héros, qui devront faire face à beaucoup de nouvelles épreuves. Alors qu'Elias est en grand péril, Laia découvre petit à petit son nouveau pouvoir et tente de s'affermir davantage. Malgré tout, la jeune fille n'évolue que trop peu à mon goût, restant très naive et ne remettant pas les choses en question. Un trait de caractère qui la rend faible et parfois bien énervante mais il faut tout de même lui reconnaitre des qualités comme la ténacité et le courage. Quant à Elias, je me suis encore plus attachée à lui, c'est un personnage très réaliste, très attachant qui arrive à nous toucher. On comprend ses choix, on comprend ses pensées, et ça ne le rend que plus humain encore. Le duo fonctionne bien, mais il m'a manqué une certaine complicité. Très vite cependant, les deux jeunes gens sont rejoints par Izzi et Keenan, rencontrés dans le tome précédent. Deux personnages dont j'ai du mal à parler, car très mystérieux. Je ne m'y suis pas attachée vraiment.

A eux 4, ils espèrent rejoindre la prison de Kauf et libérer Darin, le frère de Laia, qui représente à la fois l'espoir d'un futur meilleur mais aussi une grande menace pour l'Empire. Ainsi, Hélène, la nouvelle Pie de Sang, a pour rôle de traquer Elias et ses compagnons et de l'exécuter aux pieds du nouvel Empereur. Une tâche compliquée pour la jeune fille qui a du mal à assumer son titre. J'ai beaucoup apprécié que l'auteur dédie quelques chapitres à Hélène, pour nous offrir une vision plus large de ce qui se trame. La pauvre n'en mène pas large et va largement en baver, comme tout le monde d'ailleurs.

Car la violence est le maître mot du roman. Présente du début à la fin, elle alourdit considérablement l'ambiance déjà difficile de base. Je dois dire que ce fut rude, en particulier à certains passages où l'auteur dépasse carrément les limites. Je conçois que la violence fasse partie intégrante de l'histoire, après tout, c'est la guerre, mais nous assistons à de véritables massacres. C'est une monstruosité sans précédent, parfois même, à vomir. Je fus choquée que l'auteur n'épargne ni ses personnages ni ses lecteurs. La cruauté dépeinte fait froid dans le dos et je dois vous dire que je n'ai toujours pas trouvé les bons mots pour décrire les vilains qui sont diaboliquement atroces. 

A côté de ça, l'auteur a pris le temps de mieux développer son aspect surnaturel bien qu'il y ait encore pas mal de zones d'ombre. C'est une part du livre que j'ai beaucoup aimé et qui apporte vraiment de l'originalité. Les révélations qui en découlent sont plus que surprenantes et j'avoue que je n'avais absolument rien vu venir!! Bravo Sabaa Tahir, voilà un excellent coup de maître! 

Malgré la noirceur du roman et sa longueur, Une flamme dans la nuit se dévore. Impossible de le lâcher tant qu'on a pas fini. On ne s'ennuie pas une seule seconde et l'alternance des points de vue apporte beaucoup de dynamisme au récit. Un second tome excellent qui nous tient en haleine de bout en bout et qui promet une suite encore plus folle et riche en découverte. C'est sur, Sabaa Tahir est extrêmement douée pour écrire et je ne peux que vous conseiller de la découvrir. Ce second tome me confirme combien cette saga est une valeur sûre! 

***

Une flamme dans la nuit a été lu en Lecture Commune avec Olivia du blog La couleur des mots. Sans tarder, vous pouvez découvrir son avis sur ce livre directement sur son blog!

12 décembre 2016

Phobos #3 de Victor Dixen

phobos 3

  • Nom: Phobos #3 de Victor Dixen
  • Lu en: français
  • Pages: 624 pages
  • Sorti le: 24 novembre 2016 
  • Editeur: Collection R
  • Fiche: présentation officielle

Fin du programme Genesis dans 1 mois... 1 jour... 1 heure... Ils sont prêts à mentir pour sauver leur peau. Ils sont les douze naufragés de Mars. Ils sont aussi les complices d'un effroyable mensonge. Les spectateurs se passionnent pour leur plan de sauvetage, sans se douter du danger sans précédent qui menace la Terre. Elle est prête à mourir pour sauver le monde. Au risque de sa vie, Léonor est déterminée à faire éclater la vérité. Mais en est-il encore temps ? Même si le compte à rebours expire, il est trop tard pour renoncer.

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Un grand merci à la Collection R pour l'envoi de ce livre.

 

J'ai eu un presque coup de cœur pour ce troisième tome que je pensais être le dernier. Mais il y a quelques jours, Victor Dixen a confirmé qu'il y aurait un quatrième tome. Je ne vous cache pas que le trois peut se lire comme un final, avec une fin très ouverte, mais une fin quand même. Je pense que je lirais avec plaisir le prochain volume de Phobos.

J'avais moyennement aimé le second tome, mais ce tome 3 a plutôt bien fonctionné sur moi, je reconnais que Victor Dixen a souvent choisi la facilité dans son récit, mais malgré cela l'histoire reste très sympa et il y a toujours cette tension due au suspens. L'intrigue se poursuit et beaucoup de questions trouvent des réponses, mêmes s'il en reste qui attendent encore d'être résolues. Ce troisième opus de Phobos est riche en rebondissements et en révélations chocs.

On le sait maintenant, Victor est un auteur qui ne cache pas son sadisme, il en fait baver à ses lecteurs, mais surtout à ses personnages. Léonor subit beaucoup de choses dans ce tome, surtout vers la fin où tout s'enchaîne, j'en suis restée sur les fesses. J'ai trouvé que le final était vraiment grandiose, on ne le voit absolument pas arriver, il y a énormément d'éléments du récit que je n'avais pas vu venir. Le mot qui résumerait bien mon état dans la fin de Phobos, c'est la surprise, et un peu d'imcompréhension du à la rapidité de l'enchainement des faits.

La fin du tome est très frustrante, tout comme chaque fin dans cette série, mais du coup, cela se comprend vu qu'il y aura une suite. Je suis curieuse de voir ce qu'il va bien pouvoir nous offrir étant donné que pour moi le trois pouvait vraiment servir de fin. Je sais que je me répète, mais cette annonce d'un quatrième tome ma totalement prise au dépourvu.

Avec ma légère déception du second tome, je ne m'attendais absolument pas à autant aimer ce troisième Phobos. Je n'ai pas vu les 620 pages passer tant j'étais happée par la force du récit. La plume de Victor est toujours aussi efficace. Et puis, petit coup de cœur pour cette magnifique couverture qui colle encore mieux que les deux premières à l'histoire.

J'ai passé un formidable moment et je vous recommande très fortement ce tome ! Par contre, je vous conseille absolument de lire les origines avant de vous lancer dans ce troisième opus, pour la bonne et simple raison que certains éléments de l'histoire renvoient à des séquences de Phobos Origine.

Chronique rédigée par Olivia.

1 décembre 2016

Bilan des lectures (30 | Novembre 2016)

bilan-des-lectures

La formule du bilan des lectures change à nouveau pour mieux s'accorder à l'organisation récente du blog. J'ai donc décidé de vous présenter cela autrement, j'espère, avec toujours autant de clarté! Le but est de vous partager mes dernières chroniques du blog, ainsi que les lectures en cours qui ne sont pas encore terminées. Bien entendu, place aux coups de coeur qui seront toujours bien mis en avant ! 

  • Mon Coup de coeur 

Nil-Tome-2

  1. Les secrets de l'île (NIL #2): Un second tome qui nous entraine plus profondément dans les mystères de NIL, un nouveau couple plus qu'attachant, en bref une lecture prenante et vraiment addictive!! 

 

Commence par réfléchir, tu agiras plus tard.   — Les secrets de l'île (NIL #2)

 

  • Livres chroniqués
  1. The fill-in Boyfriend de Kasie West (5*)
  2. Durarara de Ryohgo Narita (abandon)

Novembre, un mois très très calme, la faute à une petite panne de lecture. Cela étant, en plus des chroniques présentées, j'ai lu deux nouvelles issues du recueil Tales from Shadowhunter Academy de Cassandra Clare: Welcome to Shadowhunter Academy et The Lost Herondale. 

  • Et le reste ?

lesanimauxfantastiques

  1. Les Animaux Fantastiques: C'était LE film que je voulais voir ce mois et je ne fus pas déçue! Visuellement splendide, j'ai beaucoup aimé les personnages très attachants. L'intrigue, un peu en retrait, fut tout de même bien menée! 

Novembre, un mois donc très calme, que j'espère rattraper en décembre. Plein de lectures me font envie, donc je pense pouvoir relever le défi et ainsi compléter mon challenge goodreads qui s'élève maintenant à 54 livres lus sur 60!

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29 novembre 2016

The Fill-in Boyfriend de Kasie West

The fill-in boyfriend

  • Nom: The Fill-in Boyfriend de Kasie West
  • Lu en: anglais
  • Pages: 343 pages
  • Sorti le: 5 mai 2015 
  • Editeur: Harper Teen
  • VF: non prévue

When Gia Montgomery's boyfriend, Bradley, dumps her in the parking lot of her high school prom, she has to think fast. After all, she'd been telling her friends about him for months now. This was supposed to be the night she proved he existed. So when she sees a cute guy waiting to pick up his sister, she enlists his help. The task is simple: be her fill-in boyfriend—two hours, zero commitment, a few white lies. After that, she can win back the real Bradley. The problem is that days after prom, it's not the real Bradley she's thinking about, but the stand-in. The one whose name she doesn't even know. But tracking him down doesn't mean they're done faking a relationship. Gia owes him a favor and his sister intends to see that he collects: his ex-girlfriend's graduation party—three hours, zero commitment, a few white lies. Just when Gia begins to wonder if she could turn her fake boyfriend into a real one, Bradley comes waltzing back into her life, exposing her lie, and threatening to destroy her friendships and her new-found relationship.

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 Les livres de Kasie West sont de vrais remèdes aux pannes de lecture. Ayant lu tous ses livres à l'exeption d'un qui attend toujours dans ma PAL, je dois dire que l'auteur est très douée pour nous servir de belles histoires contemporaines où la romance s'invite à chaque fois de manière, certes prévisible, très mignonne. Si vous recherchez une lecture légère, douce, comme un petit bonbon, alors n'hésitez pas à découvrir Kasie West. 

Avec The Fill-in Boyfriend, l'auteur nous embarque dans le monde implacable des adolescents dont la plus grande préoccupation est de plaire aux autres. On le sait, l'image des lycéens aux USA est primordiale puisqu'elle définit leur popularité et leur appartenance à un groupe ou l'autre. Par moment, je ne vous cache pas avoir pensé au film Mean Girls (ou Lolita Malgré Moi en français) mais dans le genre moins tiré par les cheveux, heureusement.

Gia à 17 ans et sort depuis 2 mois avec le beau Bradley - imaginez le stéréotype classique du beau gosse bien sculpté et tout le tralala - qui fait ses études à LA. Leur couple est aussi neuf que fragile puisque les tourtereaux ne peuvent se voir souvent. Alors, quand Bradley accompagne Gia au bal de promo, c'est un événement pour la jeune fille, qui a hâte de le présenter à ses amis. Sauf que sur le parking, Bradley rompt avec Gia et la plante là... Effondrée, la jeune fille ne perd pourtant pas de temps et demande à un gars, venu déposer sa soeur, de se faire passer pour Bradley le temps d'une soirée. L'inconnu accepte et c'est le début des ennuis mais surtout, du changement.

Au delà des aspects clichés de la fausse romance qui se transforme en vraie romance, j'ai adoré cette histoire. Une des premières raisons est que le message passé par l'auteur est très intéressant: est-il nécessaire de taire sa véritable personnalité pour plaire aux autres? Gia, notre héroine, en fait la triste expérience. Obsédée par ses amis et hantée par la peur qu'ils la rejettent au moindre faux pas, Gia en perd tous ses repères et s'enfonce dans ce rôle qu'elle tient depuis des années: fille populaire, présidente du conseil des élèves, celle qui décide de tout. Un rôle qu'elle remet en question depuis l'arrivée de Jules au sein du groupe et qui tente de diviser pour mieux régner. Jules, c'est un peu la Regina de Mean Girls, prête à tout pour discréditer Gia et lui voler sa place. 

Une réalité triste mais bien réelle qui donne donc beaucoup de crédibilité au roman. Gia est une héroine que j'ai beaucoup aimée. Elle est assez maladroite dans son comportement, mais c'est une jeune fille qui ose remettre les choses en perspective et admettre que rien n'est acquis, même pas ses amis. Pour autant, elle est prête à changer et en mieux, quitte à tout perdre pour mieux recommencer, entourée des bonnes personnes. A l'aube de l'université, tout change et c'est le moment qu'elle choisit pour évoluer. La faute au fameux inconnu dont je tairais l"identité, mais que j'ai bien apprécié aussi. 

Ce faux petit ami a certes lui aussi quelques comportements clichés, mais il apporte une meilleure stabilité à Gia et lui permet de voir les choses sous un nouvel angle. Ensemble, ils vont découvrir ce qu'est vraiment l'amour, mais aussi l'amitié et les sacrifices qu'on est prêt à faire pour cette dernière. Doit-on vraiment se conformer à une image qui n'est pas la nôtre pour garder autrui? C'est toute la question.

En conclusion, en plus d'un aspect très mignon, d'une écriture très fluide et agréable, The Fill-in Boyfriend aborde quelques aspects intéressants de l'adolescence et de l'acceptation de soi et des autres. J'ai vraiment adoré cette lecture que j'ai littéralement dévorée et qui m'a fait un bien fou. Question détente, rien de mieux qu'une jolie romance contemporaine young adult!

 

28 novembre 2016

{En Bref} Durarara de Ryohgo Narita

durarara

  • Nom: Durarara!! #1 de Ryohgo Narita
  • Lu en: français
  • Pages: 278 pages
  • Sorti le: 1er octobre 2016 
  • Editeur: Ofelbe

À Ikebukuro, les gangs, les gens étranges et les légendes urbaines sont monnaie courante... Mikado Ryûgamine, un lycéen d’apparence banale et sans histoires, est invité à s’installer dans le quartier tokyoïte d’Ikebukuro par son ami d’enfance. Son souhait le plus cher est de vivre des aventures extraordinaires et de découvrir l’ambiance des grandes villes ! Avec un type violent habillé en barman, un informateur fauteur de troubles, des vendeurs russes de sushis, le mystérieux gang des Dollars et une motarde sans tête qui rôdent dans le quartier, Mikado est loin de se douter que sa vie va prendre un étrange virage à 180 degrés...

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Un grand merci à Ofelbe pour l'envoi de ce livre.

J'étais assez curieuse de lire ce light novel dont la réputation n'est plus à présenter. Je n'ai jamais regardé l'anime, mais qui ne connait pas, juste de nom, cet univers? Faisant partie de cette catégorie, le monde crée par Narita était donc une vraie découverte pour moi. Malheureusement, je n'ai pas pu aller jusqu'au bout du livre, pourtant assez court. 

Mon avis sera assez direct mais des les premières pages, j'ai ressenti comme un malaise. J'avais même une sorte de petite boule en ventre, signe que l'univers me mettait pas vraiment en confiance. J'avais pourtant été prévenue mais rien n'y a fait.

La première chose que j'ai envie de dire c'est que le monde imaginé ici est complètement décalé, même what the fuck ! Une expression, certes très grossière, mais qui colle parfaitement à Durarara et qui ne m'a pas plu. J'avais la sensation d'être dans un film à la Tarentino et je suis  obligée d'admettre que ce n'est pas du tout ce qui me correspond. 

Pourtant, malgré le bazar que représente cette histoire, je suis certaine qu'elle a du potentiel, surtout que l'écriture est plutôt bien foutue et que le texte est assez fluide. Narita tient là un univers très original qui a su tirer son épingle du jeu, mais qui ne s'adresse pas à n'importe qui. 

Une lecture que je qualifierai donc de ratée en ce qui me concerne, l'atmosphère n'étant pas celle que j'affectionne en général. Mais j'ai essayé et si ce titre vous intrigue, n'hésitez pas à tenter l'aventure. Après tout, vous pourriez être surpris, qui sait ? 

En conclusion, Durarara n'est pas le genre que je recherche quand je lis, néanmoins, je lui reconnais une certaine qualité, dans le texte comme dans le scénario, qui sauront séduire, j'espère, d'autres lecteurs que moi!

***

Note: {En bref} présente en quelques petites lignes mes avis sur des lectures que je n'ai généralement pas pu terminer. Cela me permet de donner un court ressenti sur ces romans qui n'ont pas pu m'embarquer dans leur univers.

2 novembre 2016

Bilan des lectures (29|Octobre 2016)

bilan-des-lectures

La formule du bilan des lectures change à nouveau pour mieux s'accorder à l'organisation récente du blog. J'ai donc décidé de vous présenter cela autrement, j'espère, avec toujours autant de clarté! Le but est de vous partager mes dernières chroniques du blog, ainsi que les lectures en cours qui ne sont pas encore terminées. Bien entendu, place aux coups de coeur qui seront toujours bien mis en avant ! 

  • Mes Coups de coeur 

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  1. P.S. I like you de Kasie West: Un YA contemporain qui m'a vraiment enchantée, même s'il était prévisible. Un vrai petit bonbon, une petite bulle de fraicheur. Le concept de se dévoiler à l'autre par lettres m'a complètement conquise et est très actuel si on le compare au virtuel aujourd'hui.
  2. this savage song de Victoria Schwab: Une lecture qui m'aura laissée sans voix à plusieurs reprises, une intrigue passionnante et originale, avec des personnages très attachants malgré l'univers vraiment sombre. 

 

“ Words brought us together though they almost kept us apart. You trusted me with your secrets and then you stole my heart.   — P.S.I like you

“ You wanted to feel alive, right? It doesn't matter if you're monster or human. Living hurts. ” — this savage song

 

  • Livres chroniqués
  1. Un merci de trop de Carène Ponte (3*)
  2. A Shadow Bright and Burning de Jessica Cluess (5*)
  3. Sorceress de Claudia Gray (5*)
  4. Au pays de l'Ailleurs (1*)
  5. Outliers de Kimberly McCreight (4*)

Pour octobre, je retrouve un rythme tout à fait normal de lecture, même si je sais que j'aurai pu lire encore un peu plus, mais travail oblige! Je suis tout de même ravie car j'ai lu de très bons livres, exepté pour le nouveau Tahereh Mafi qui se révèle être le vilain mouton noir! 

  • Toujours en cours 

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Je lis en ce moment United, le troisième tome de la série Alienated de Melissa Landers. Je prends actuellement mon temps car j'avoue avoir un peu oublié ce qu'il s'était passé dans le tome précédent et j'ai du mal à bien prendre mes marques! 

  • Et le reste ?

fighter

  1. Dear Diary/Fighter: Je vous ai également présenté le nouveau single de Namie Amuro, tout juste sorti au Japon. Un single à la double facette qui m'a vraiment convaincue et qui propose de magnifiques clips très esthétiques. Un sans faute pour la chanteuse!

Octobre se révèle être un mois plus classique, mais un bon mois, tout de même. Il me permet, encore une fois, de maintenir mon challenge goodreads avec un livre d'avance et d'être ainsi à 50 livres lus sur 60. Novembre s'annonce assez intense car beaucoup de livres vont arriver dans ma PAL et je compte bien tous les dévorer! 

1 novembre 2016

The Outliers de Kimberly McCreight

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  • Nom: The Outliers de Kimberly McCreight
  • Lu en: français
  • Pages: 384 pages
  • Sorti le: 20 octobre 2016 
  • Editeur: Collection R
  • VO: paru sous le nom The Outliers en mai 2016

Un conseil: suivez votre instinct. Tout commence par un texto : Wylie, stp, j'ai besoin de ton aide. Cassie a disparu et ses SMS laissent craindre le pire à son amie... Qu'est-elle partie faire dans les denses forêts du Maine ? A-t-elle été kidnappée ? Est-elle en danger de mort ? Aidée de Jasper, le petit ami de Cassie, Wylie surmonte son agoraphobie pour se lancer à sa recherche. Mais son mauvais pressentiment ne faiblit pas, loin de là : et si de bien plus noirs secrets se cachaient derrière la disparition de Cassie ? Des secrets à même de bouleverser l'équilibre du monde ?

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Un grand merci à la Collection R pour l'envoi de ce livre.

Après ce que j'avais entendu sur Outliers, j'avais un peu peur de le commencer. Mais j'ai été agréablement surprise par cette lecture qui s'avère être une plutôt bonne découverte. J'ai été surprise d'autant adhérer à ce thriller YA, d'autant plus que c'est un genre que je ne porte pas forcément dans mon cœur. Mais la couverture m'a tellement accroché que je devais le lire !

Dans l'ensemble l'histoire est bien ficelée et assez captivante, je n'ai pas vu les chapitres passer ! Ça se lit vraiment très vite. Pour tout dire, il m'a fallut moins d'une après midi pour le dévorer tellement j'ai été embarquée par ce récit.

Les personnages sont intéressants et plaisants, bien qu'un peu trop simples à mon goût, j'aime les personnalités complexes. On apprend très peu de choses sur eux au fil du roman mais malgré cela, on s'attache facilement. Je me suis assez bien identifiée à Weslie, surtout dans sa façon de se voir par rapport au regard des autres. C'est le genre de personnages avec de vraies angoisses que l'on croise rarement mais dans lequel on se reconnaît parfaitement.

J'ai été franchement surprise par le Plot Twist que je ne voyais absolument pas venir, même si au départ je l'ai trouvé un peu tiré par les cheveux. J'ai fini par vite y adhérer. Outliers est typiquement le genre de livre ou il faut entrer sans apriori, sinon vous passez à côté de votre lecture.

Par ailleurs, je ne m'attendait pas du tout à ce que le côté Road Trip du roman m'attire autant, j'ai souvent été déçu par cette aspect là dans mes précédentes lectures. Mais pas du tout dans Outliers, le Road Trip est vivant, bourré d'action. On retient son souffle du début à la fin.

Du coup, cette lecture est une excellente découverte, malgré le fait qu'elle avait une assez mauvaise notation sur le réseau goodreads, je n'attendais pas grand chose et j'ai finalement passé un bon moment avec cette petite nouveauté de la collection R.

Chronique rédigée par Olivia.

31 octobre 2016

Au pays de l'Ailleurs de Tahereh Mafi

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  • Nom: Au pays de l'Ailleurs de Tahereh Mafi
  • Lu en: français
  • Pages: 396 pages
  • Sorti le: 13 octobre 2016 
  • Editeur: Michel Lafon
  • VO: paru sous le nom Furthermore en aout 2016

Avec sa peau pâle et ses cheveux de neige, Alice détonne à Ferenwood. Car Ferenwood est un monde éclatant de couleurs, révélatrices d’un don magique. La blanche Alice n’a donc apparemment aucun don, aucun intérêt : les habitants de ce lieu en ont fait une paria. Aussi lorsque son père, la seule personne qui lui témoigne de la bienveillance, disparaît soudainement, la jeune fille n’a-t-elle plus qu’un seul but : le retrouver. Pour cela, elle va devoir explorer la mythique et dangereuse contrée un peu plus loin que l’horizon… Elle part avec Oliver, un compagnon de route dont le talent magique consiste à pouvoir tromper son monde. Ce don leur sera-t-il utile Là-bas, un univers sans pitié peuplé de créatures effroyables où rien n’est ce que l’on croit, où les pièges pullulent ? Alice elle-même devra reprendre confiance et utiliser des pouvoirs cachés que nul n’avait décelé chez elle. Reverra-t-elle son père et pourra-t-elle enfin mettre des couleurs sur sa vie ?

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Un grand merci à Michel Lafon pour l'envoi de ce livre.

Tahereh Mafi est une auteur que j'apprécie beaucoup, d'une part parce qu'elle est plutôt accessible sur Twitter (je me souviendrais toujours d'une conversation ensemble lors de la sortie de Shatter Me quelques années auparavant), et d'autre part parce que sa première trilogie a été un petit coup de coeur pour moi. Ce qui fait l'originalité de l'auteur, c'est son style, unique et poétique, qui vous embarque des les premières lignes. J'espérais grandement le retrouver  avec Au Pays de l'Ailleurs, malheureusement ce fut râté. 

D'emblée j'ai eu extrêmement du mal avec ce fameux style, très différent de Shatter Me. En effet, Mafi en fait tout simplement des tonnes. C'est lourd, trop lourd. A force, on est noyé sous des détails inutiles qui alourdissent le texte de manière considérable. La lecture devient complexe car trop riche et surtout, peu fluide. Pour un middle grade, je fus d'ailleurs assez surprise. Mafi va trop loin dans l'exploitation des détails et moi-même j'ai du faire un sacré effort de concentration. Et s'il n'y avait que ça, malheureusement, il faut souligner que le texte est au 3/4 narratif et manque cruellement de dynamisme. Les dialogues se font rares et c'est bien dommage... Encore que, la palme d'or revient sûrement au fait que l'auteur intervient comme narrateur externe toutes les 5 secondes afin d'en rajouter une couche avec une explication inutile...

Cela commençait donc déjà très mal pour ce roman qui me paraissait d'un coup assez insurmontable. Mais qu'en était-il de l'histoire elle-même? Si seulement j'avais pu y accrocher! Mais là encore, je n'ai pas adhéré. Les personnages se sont révélés être le second gros point noir. Avec des enfants de 12 ans, je m'attendais à retrouver beaucoup d'enthousiasme et de bonne humeur, mais ce ne fut pas le cas. Alice, notre héroine, s'est montrée tout bonnement exécrable et fort imbue d'elle-même. Pour une petite fille de son âge, et surtout de sa condition, je m'attendais à plus de douceur, de compassion. Or j'ai eu envie de baffer Alice tout le long de l'histoire. Oliver n'est guerre mieux même s'il est plus supportable. Les deux ne font pas la paire, même s'ils évoluent et se rendent compte qu'une amitié se forme, elle arrive trop tard. Je ne me sentais déjà plus concernée. 

Quant à l'histoire, elle met un temps fou à démarrer, il faut attendre 150 pages pour dire qu'il se passe quelque chose et encore. Dur dur de maintenir mon attention jusque là! La suite ne m'a pas plus enchantée, ayant droit à une revisite de Alice au pays des Merveilles. Clairement rien de bien neuf sous le soleil si vous voulez mon avis. Dans tous ces détails, je n'ai pas pu apprécier les divers messages que tentait de faire passer Mafi. Mal exploités, ils sont pour moi passés complètement inaperçus. La fin, prévisible, ne relève malheureusement pas le niveau. 

En conclusion, ce roman fut une grande claque dans le mauvais sens du terme. Je suis tout simplement déçue et d'admettre que je n'ai pas aimé ce livre ne me procure pas de joie. J'en attendais trop, mais clairement Au pays de l'Ailleurs n'était pas fait pour moi. J'estime que la lecture doit être un plaisir et là je dois malheurement avouer que c'était plus une torture qu'autre chose. J'espère que Tahereh Mafi saura à nouveau me convaincre avec son prochain roman!

23 octobre 2016

this savage song [Monsters of Verity #1] de V.E. Schwab

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  • Nom: this savage song [Monsters of Verity #1] de V.E. Schwab
  • Lu en: anglais
  • Pages: 407 pages
  • Sorti le: 7 juin 2016 
  • Editeur: Titan Books
  • Niveau de compréhension VO: facile à moyen
  • VF: non prévue

Kate Harker and August Flynn are the heirs to a divided city—a city where the violence has begun to breed actual monsters. All Kate wants is to be as ruthless as her father, who lets the monsters roam free and makes the humans pay for his protection. All August wants is to be human, as good-hearted as his own father, to play a bigger role in protecting the innocent—but he’s one of the monsters. One who can steal a soul with a simple strain of music. When the chance arises to keep an eye on Kate, who’s just been kicked out of her sixth boarding school and returned home, August jumps at it. But Kate discovers August’s secret, and after a failed assassination attempt the pair must flee for their lives.

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 J'avais entendu de bons échos quant à ce livre d'une auteur encore inconnue pour moi. Victoria Schwab était cependant un nom que je voyais passer sur twitter (dédicace à Robinou!) et vu l'engouement, j'étais très curieuse de découvrir cette histoire. Après lecture, je dois admettre que Schwab m'a conquise, offrant ici un véritable masterpiece.

Si vous aimez les univers sombres, peuplés de monstres, alors ce roman est fait pour vous. J'avoue que je m'attendais à plus sombre encore mais cela n'a rien gâché de ma découverte, au contraire. This savage song donne le tempo des les premières pages avec Kate, notre héroine. Fille du grand Harker, le boss de V-City Nord, Kate ne rêve que d'une chose, revenir à la Capitale et prouver à son père qu'elle est digne de lui et de son nom. Kate, prête à tout pour s'endurcir, est un personnage qui se révèle froid à l'extérieur mais qui cache une certaine douceur à l'intérieur. Dans un monde peuplé de divers monstres, il n'y a pas de place pour les faibles.

Par ailleurs, Flynn commande V-City Sud et propose une approche bien différente des monstres de Harker. En effet, parmi eux, August, notre héros. August est un monstre faisant partie des Sunai, une race encore mystérieuse car peu commune et protégée par Flynn. Alors que son frère participe activement au maintien de l'ordre dans la ville, August est finalement envoyé à l'école après le retour de Kate en ville afin de se rapprocher d'elle et de l'espionner. Autant dire que tout ne va pas se dérouler comme prévu... Forcés de faire alliance, Kate et August vont devoir remettre en perspective leurs jugements et perceptions personnelles afin de se sauver de ce cauchemar...

Un cauchemar très bien ficelé par l'auteur, qui tient en haleine son lecteur. Niveau intrigue, j'ai été sincèrement embarquée des le début et j'ai adoré découvrir ce monde si spécial. Mention particulière aux différentes races de monstres; les Corsai, les Malchai et les Sunai, qu'on apprend à connaitre. Ca fait froid dans le dos pour certains et pour d'autres, comme les Sunai, on s'y attache grandement. Le rythme est excellent, alternant les points de vue des deux personnages principaux. La dynamique est donc parfaite et les révélations, magistrales. Autant vous le dire, je n'ai absolument rien vu venir! 

Les personnages constituent aussi pour moi le point fort de ce roman car ils sont très réalistes, et on les aime. Ils évoluent énormément également, ce qui en font des personnages crédibles. J'avoue tout de même avoir préféré August qui fait preuve d'une force de caractère admirable. C'est un personnage si doux en comparaison de ce qu'il est censé représenter. J'ai particulièrement aimé le fait qu'il soit très attaché au violon, ayant joué de l'instrument moi-même. 

En conclusion, voilà un roman qui m'a surprise, qui m'a happée dans son univers. Visiblement, Victoria Schwab est très douée pour nous présenter des histoires originales et bien pensées. J'ai tout aimé dans ce roman et avec le recul, je me dis que je suis pas loin du petit coup de coeur!

13 octobre 2016

PS: I like you de Kasie West

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  • Nom: PS I like you de Kasie West
  • Lu en: anglais
  • Pages: 330 pages
  • Sorti le: 26 juillet 2016 
  • Editeur: Point
  • Niveau de compréhension VO: facile
  • VF: paru sous le même nom le 8 juin 2017 (Hugo Romans)

While spacing out in chemistry class, Lily scribbles some of her favorite song lyrics onto her desk. The next day, she finds that someone has continued the lyrics on the desk and added a message to her. Intrigue! Soon, Lily and her anonymous pen pal are exchanging full-on letters—sharing secrets, recommending bands, and opening up to each other. Lily realizes she’s kind of falling for this letter writer. Only, who is he? As Lily attempts to unravel the mystery and juggle school, friends, crushes, and her crazy family, she discovers that matters of the heart can’t always be spelled out…

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J'apprécie beaucoup Kasie West qui a une jolie plume et qui offre de belles histoires. Proposant depuis un temps que des one shot contemporains, il est agréable de se plonger dans un livre qui propose une vraie fin sans attendre de suite. Commencé un peu au hasard un soir, je n'ai pas pu lâcher ma lecture, totalement prise par l'histoire de Lily. 

Lily, notre héroine est une passionnée de musique. Compositrice, elle rêve que quelqu'un interprète un jour ses chansons. Mais il n'est pas évident d'écrire des paroles et l'inspiration lui manque. De même, du temps et de l'intimité. Quand on vit dans une famille nombreuse, difficile de trouver sa place et aussi de pouvoir évoluer par et pour soi-même. Lily, habituée à se dévouer pour sa famille, se promène partout avec un carnet au cas où l'inspiration s'inviterait. 

Malheureusement prise en flagrant délit au cours de chimie, Lily est obligée de rendre des compte à son professeur en lui prouvant qu'elle prend bien des notes. L'effort étant vain, la jeune fille se met à écrire des paroles de chanson à même la table. Quelle surprise lorsqu'elle découvre que quelqu'un lui a répondu au cours suivant! Prise par ce petit jeu, Lily et son inconnu(e) se mettent à échanger des lettres à chaque période de chimie...

J'ai plus qu'adoré ce concept autour des lettres. D'une part parce qu'on ne sait pas qui est le correspondant de Lily (même si, avec le reste de l'histoire, on a des soupçons), de l'autre parce qu'on apprend à connaitre ces personnages d'une manière particulière. A travers leurs mots, ils se dévoilent, osent ouvrir leur coeur, partager leurs passions, leurs doutes, leurs pensées, sans avoir peur d'être jugés. Comme Lily, on attend le cours de chimie avec impatience. J'ai trouvé que l'auteur avait bien dosé l'échange et pose la question de la rencontre au bon moment. Une rencontre qui fait peur car, comme le virtuel, on s'imagine la personne à travers les mots et la déception peut être au rendez-vous. 

Alors que Lily et le lecteur vivent ces échanges avec passion, le reste n'en est pas pour autant oublié. Autour de Lily gravite plusieurs personnages dont sa meilleure amie et son ex, Cade. Si Isabelle est plutôt sympa, Cade est le mec le plus exécrable qui puisse exister. Lui et Lily se détestent et Isabelle a fini par rompre à cause de cela. Depuis, les deux jeunes gens ne cessent de s'envoyer des piques et c'est plutôt hilarant. Heureusement, à côté, il y a le beau Lucas dont rêve Lily...

Une histoire d'amour qui se met doucement en place et qui tient bien la route malgré le fait qu'elle soit prévisible. En soi, le livre ne révolutionne pas du tout le genre. Mais je me suis vraiment attachée à Lily. Une jeune fille qui tente de trouver l'amour, dévouée à sa famille et ses amis, passionnée par la musique... il est très facile de s'y identifier. 

J'ai donc passé un excellent moment avec PS I like you qui est pour moi comme une bulle de fraîcheur. Ce concept de lettres m'a charmée car il est très actuel si on le transpose au virtuel. Se cacher derrière des mots est bien plus facile qu'une réelle confrontation, de même que d'assumer ses sentiments... toutes des questions simples mais qui feront certainement écho chez pas mal d'entre nous. Avec un style d'écriture très fluide, l'auteur propose encore une fois un très bon roman que je recommande sans hésiter. 

12 octobre 2016

Sorceress [Spellcaster #3] de Claudia Gray

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  • Nom: Sorceress [Spellcaster #3] de Claudia Gray
  • Lu en: anglais
  • Pages: 368 pages
  • Sorti le: 1er mars 2016 (pour la réédition)
  • Editeur: Harper Teen
  • Niveau de compréhension VO: moyen 
  • VF: paru sous le nom L'enchanteresse aux éditions québécoises AdA 

To save the lives of countless people in Captive's Sound, Nadia swore herself to the One Beneath—to black magic. Her plan, and the town's only hope, is for Nadia to learn enough sorcery to strike back against the forces of evil. But now that she's separated from her friends, her family, and her Steadfast, Mateo, Nadia is more vulnerable than ever to the growing darkness.

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Et voilà, c'est la fin! Un an pile après ma lecture du tome 2, j'ai donc entamé le dernier tome avec plaisir et un peu d'appréhension. Et pour cause, après les événements de Steadfast, j'étais un peu stressée pour les personnages auxquels je me suis grandement attachée au fur et à mesure des tomes. Sorceress est une très bonne conclusion à cette saga qui m'aura, sans jeu de mots, enchantée. 

Difficile de vous parler de l'intrigue puisqu'on en arrive à la conclusion mais l'auteur pousse vraiment loin son univers lié à la magie noire. Elizabeth se révèle sans pitié et honnêtement, elle fait peur dans ses raisonnements et agissements, prête à tout pour le grand One Beneath. Face à sa puissance sans limite, on se demande si l'enchanteresse a réellement une faille et comme la combattre. L'issue semble être jouée d'avance, mais Nadia à elle aussi bien plus de ressources qu'on ne l'imagine...

Nadia, qui n'a d'autre choix que de pratiquer cette fameuse magie noire au prix de nombreux sacrifices. La jeune fille est sur le point de tout perdre mais sa détermination reste sa plus grande force. Malgré la tentation de céder aux pouvoirs plus sombres et plus dévastateurs, Nadia veut surtout sauver Captive Sound, au bord de la destruction complète. Avec l'aide de ses amis, elle échafaude ainsi un plan aussi dangereux qu'improbable. 

L'intrigue tient très bien la route malgré les quelques longueurs. Il faut aussi avouer que le tout reste assez prévisible mais notre curiosité est tout de même maintenue et il est impossible de lâcher le livre sur les 100 dernières pages où tout s'accélère. Je suis assez satisfaite par cette conclusion sur le plan du scénario car Claudia Gray apporte un point final tout en laissant la porte ouverte. Après tout, la magie est en mouvement constant et on se doute que les ennemis se succéderont au fil du temps. 

Ce qui représente vraiment le point fort de cette série, ce sont les personnages. Bizarrement, j'ai toujours plus apprécié Verlaine que Nadia, notre héroine. Il faut dire aussi que Verlaine est un personnage qui évolue de manière spectaculaire et qu'elle s'impose de tome en tome. Une jeune fille au fort tempérament, qui ne lâche jamais l'affaire et qui est prête à tout pour aider les autres. J'ai plus qu'adoré son duo avec Asa, le démon. On sent une réelle alchimie entre eux et c'est incroyable, une telle connexion entre deux êtres supposés être ennemis. Je dois donc reconnaître que j'ai pris plus de plaisir à suivre ces deux personnages. Bien entendu, je suis restée fortement attachée à Mateo et Nadia, toujours aussi humbles et très complémentaires. Le groupe est ainsi très crédible, on a nous aussi l'impression de faire partie de cette bande d'amis. 

En conclusion, un excellent dernier tome qui conclut très bien la série. Claudia Gray a fait preuve d'une grande maitrise de son sujet, elle nous a envoûté grâce à un style d'écriture parfait et des personnages véritablement attachants. Moi qui lis peu ce genre de romans, je me suis régalée tout le long et j'affirme sincèrement que cette auteure est pour moi une valeur sûre. Je ne peux que vous conseiller de découvrir cette histoire qui vous emmène dans son univers des les premières pages.

11 octobre 2016

A Shadow Bright and Burning [Kingdom on Fire #1] de Jessica Cluess

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  • Nom: A Shadow Bright and Burning [Kingdom on Fire #1] de Jessica Cluess
  • Lu en: anglais
  • Pages: 416 pages
  • Sorti le: 20 septembre 2016
  • Editeur: Random House
  • Niveau de compréhension VO: moyen 
  • VF: non prévue pour le moment

Henrietta Howel can burst into flames. When she is brought to London to train with Her Majesty's sorcerers, she meets her fellow sorcerer trainees, young men eager to test her powers and her heart. One will challenge her. One will fight for her. One will betray her. As Henrietta discovers the secrets hiding behind the glamour of sorcerer life, she begins to doubt that she's the true prophesied one. With battle looming, how much will she risk to save the city--and the one she loves?

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C'est la couverture qui m'a tapé dans l'oeil avant même que je m'intéresse au résumé. Une couverture qui a une signification toute particulière quand on a lu le roman, ce qui me fait l'aimer encore plus! A Shadow bright and burning ne révolutionne peut être pas le genre en matière de magie YA, mais j'ai été conquise des les premières pages! 

D'emblée, je me suis attachée à Henrietta, notre héroine. A première vue, elle semble douce et un peu fragile, mais il n'en est rien. Cette jeune fille a beaucoup de reparties et sait se tenir, de même, elle peut tenir tête et ne pas se laisser influencer. Une forte personnalité donc, qui porte très bien le livre à elle toute seule. Des le départ, Henrietta dévoile au lecteur son pouvoir particulier: celui du feu. Si elle n'arrive pas à maitriser ses émotions, le feu se manifeste et il arrive que notre héroïne s'embrase d'elle-même, sans pour autant se faire du mal. Un pouvoir unique que cherchent les Enchanteurs depuis des générations. 

Les Enchanteurs peuvent s'apparenter à des sorciers puisqu'ils utilisent la magie mais le terme anglais ne désigne ni de "witches" ou "wizards", ainsi je préfère vous parler d'enchanteurs, ce qui correspond mieux au terme original de "sorcerers".  Suite à une prophétie, ces derniers sont à la recherche de l'élue et il se trouve que tous les éléments se tournent vers Henrietta. Après avoir révélé son pouvoir par erreur, la jeune fille est emmenée à Londres pour être entraînée avec de jeunes garçons, maîtrisant tous la magie. Très vite, Henrietta se rendra compte que la tâche sera plus difficile que prévu et que dans un monde d'hommes, trouver sa place ne sera pas évident, d'autant plus que la menace guette et que le danger des 7 Anciens n'est jamais loin... 

Très honnêtement, Jessica Cluess nous embarque dans une histoire très riche. J'ai beaucoup aimé m'imerger dans le Londres Victorien, qui apporte indéniablement un plus au développement du background et aux comportements des personnages. Ces derniers sont assez nombreux et c'est avec plaisir qu'on apprend à les connaitre. Si Henrietta est très attachée à Rook son meilleur ami, j'avoue que je n'ai pas ressenti beaucoup de sympathie pour ce jeune homme. Pourtant, il a un rôle plutôt intéressant mais sa personnalité reste encore un peu floue. Par ailleurs, j'ai énormément apprécié Magnus et Blackwood, à l'opposé l'un de l'autre mais qui sont très proches de notre héroine dans une certaine mesure, que je vous laisse découvrir.  

Mais le must reste l'intrigue que j'ai adoré. Au delà des enchanteurs, reconnus par la Reine elle-même pour défendre la Capitale face à cette menace d'un autre monde, il y a les magiciens, plutôt méprisés. Et pourtant, ils sont aussi forts que les enchanteurs, si pas plus. Travaillant la magie différemment, ils sont considérés comme incontrôlables. Mais qui sont-ils vraiment? Et pourquoi ce magicien a-t-il développé un intérêt particulier pour Henrietta? C'est tout le mystère qu'on découvre durant notre lecture. Et si une des réponses est assez prévisible, l'autre est plutôt surprenante. Franchement, l'auteur est arrivée à placer ici et là quelques bons retournements de situations qui m'ont bien plu et qui m'ont parfois laissée bouche bée. 

Au final, Jessica Cluess propose un pemier tome solide, et encore mystérieux, surtout par rapport aux Anciens qu'il faut éliminer. Quelque chose me dit que la mythologie mise en place est bien plus complexe qu'il n'y parait. Les événements s'enchainent, l'action arrive toujours au bon moment, en bref on ne s'ennuie jamais. Avec un style d'écriture vraiment très fluide et aéré, A shadow bright and burning se lit relativement très vite, piquant notre curiosité quant à la suite.

7 octobre 2016

Un merci de trop de Carène Ponte

un merci de trop

  • Nom: Un merci de trop de Carène Ponte
  • Lu en: français
  • Pages: 280 pages
  • Sorti le: 9 juin 2016
  • Editeur: Michel Lafon

S'il fallait décrire Juliette en un seul mot, transparente serait sans nul doute le bon. Oui, c'est ça, transparente. Depuis qu'elle est toute petite Juliette a toujours fait ce que l'on attendait d'elle. Pour ne pas déplaire, pour ne pas décevoir. Mettant de côté ses rêves et celle qu'elle est vraiment. Résultat, à 30 ans, elle mène une vie sans relief et ennuyeuse au possible. Une vie dans laquelle choisir entre lasagne et sushi est un événement. Pourtant, elle se sent de plus en plus à l'étroit dans cette vie, dans cette peau. Elle a envie de crier qu'elle n'est pas cette fille sans personnalité. Elle a envie d'aborder celui qu'elle croise tous les jours dans son immeuble. Pour lui dire qu'il lui plait. Et par dessus tout, elle a envie d'enfin réaliser son rêve, celui de devenir écrivain. Il n'est jamais trop tard pour devenir soi. C'est ce que va découvrir Juliette au détour d'un merci, un merci de trop. Même si elle est loin d'imaginer ce qui va en découler !

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Un grand merci à Michel Lafon pour l'envoi de ce livre.

Lorsque j'ai découvert le résumé de ce roman, j'ai su que je devais le lire. Et pour cause, il me faisait un peu penser à moi: à 30 ans, je m'imaginais tout autre chose que ma situation actuelle. Comme Juliette, mes grands rêves tardent à se mettre en place malgré toute ma patience et ma motivation. Aussi, j'étais très curieuse de voir comment notre héroine allait évoluer dans cette vie qui ne lui convient pas vraiment.

J'avoue que j'avais de grandes attentes face à cette histoire et j'en ressors un peu mitigée, bien que j'ai passé un sympathique moment. Un merci de trop est plutôt une lecture très légère, idéale pour se détendre même si l'auteur aborde des sujets assez importants. Ce qui m'a malheureusement freinée est le style d'écriture avec lequel je n'ai eu aucune accroche. Je l'ai trouvé trop simple et parfois pas très fluide, rendant difficile mon attachement aux personnages. 

L'histoire se lit néanmoins très vite, le livre étant très court. Juliette a le don de se mettre dans des situations très cocasses, et je dois dire que j'ai souvent levé les yeux au ciel. Certains apprécient ce genre d'humour décalé mais personnellement, au bout d'un moment, je trouve ça très lourd. 

Heureusement, les personnages se révèlent sympathiques même si, comme je le disais plus haut, je ne m'y suis pas attachée. Juliette est facilement identifiable et je dois reconnaitre que je me suis parfois vue en elle dans certaines de ses réflexions. Sa meilleure amie est par contre un des personnages les plus cool du roman, tout en contraste avec l'héroine! Les deux se contrebalancent assez bien et offrent une chouette dynamique. Et puis, qui ne rêverait pas d'avoir une meilleure amie présente dans toutes les situations dans lesquelles on se trouve? 

Par ailleurs, la romance a manqué pour moi d'étincelles et de profondeur. J'ai eu l'impression que, parce que Juliette a 30 ans, il est temps de se caser et ce, à n'importe quel prix. Ce n'est pas vraiment ma vision des choses, surtout qu'à l'heure actuelle, l'âge finalement importe peu et la mentalité est différente qu'il y a une dizaine d'années. Cependant, j'ai pu comprendre son désir de ne pas finir seule, le ressentant aussi moi-même par période, mais comme on dit, tout vient à point à qui sait attendre. 

J'ai conscience que mon avis ne favorise pas énormément le livre, mais Un merci de trop se résume pour moi à une lecture parfaite pour l'été, virant plus sur la chick-lit que sur du pur contemporain. Il m'a manqué quelque chose pour trouver ce roman vraiment bien écrit, pourtant les idées sont là et certains passages nous poussent à la réflexion. Malgré ça, mon sentiment global restera plutôt mitigé, car je m'attendais à un peu plus. 

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