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7 avril 2015

The Book of Ivy [The book of Ivy #1]

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  • Nom: The Book of Ivy [The Book of Ivy #1] de Amy Engel
  • Lu en: français
  • Pages: 342 pages
  • Sorti le: 5 mars 2015
  • VO: paru sous le même nom le 11 novembre 2014

Au nom de quoi seriez-vous prêt à tuer ? 
À la suite d'une guerre nucléaire dévastatrice, la population des États-Unis s'est retrouvée décimée. Un groupe de survivants a fini par se former, mais en son sein s'est joué une lutte de pouvoir entre deux familles pour la présidence de la petite nation. Les Westfall ont perdu. Cinquante ans plus tard, les fils et les filles des adversaires d'autrefois sont contraints de s'épouser, chaque année, dans une cérémonie censée assurer l'unité du peuple. Cette année, mon tour est venu. Je m'appelle Ivy Westfall, et je n'ai qu'une seule et unique mission dans la vie : tuer le fils du président que je suis destinée à épouser. L'objectif, c'est la révolution, et le retour au pouvoir des miens. Peu importe qu'un cœur de chair et de sang batte dans sa poitrine, peu importe qu'un innocent soit sacrifié pour des raisons politiques. Peu importe qu'en apprenant à le connaître, je fasse une rencontre qui change ma vie. Mon destin est scellé depuis l'enfance. Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.

Ce livre me tente depuis sa sortie VO en novembre dernier. Aussi quand je l'ai reçu en cadeau, j'ai sautillé partout. Le roman est sorti en français tout récemment, les avis étaient de plus en plus nombreux et tous étaient unanimes: ce roman est une bombe. Après lecture, je ne peux qu'apporter ma confirmation à cette affirmation!

The Book of Ivy ne tire pas son épingle du jeu sur sa base dystopique. En effet, de ce côté le décor est similaire à toutes les autres dystopies du genre: le monde a subi une guerre mondiale qui a tout détruit, une poignée de survivants a tenté de se remettre debout et c'est ainsi qu'est née la ville de Westfall. Dans cette petite communauté entourée d'une grande barrière pour se protéger de l'extérieur, deux familles se détestent cordialement. D'un côté les Westall et de l'autre les Lattimer. Si les Westfall ont fondé la ville, ils n'en restent pas moins les perdants face aux Lattimer qui détiennent le pouvoir depuis bien trop longtemps.

Jusqu'ici, rien de bien neuf. Mais l'auteure introduit le mariage arrangé comme preuve de pouvoir suprême. Les filles et fils perdants devront marier un fils, une fille gagnante. Ainsi, personne n'oublie jamais que les Lattimer et leurs parties de la ville sont les plus forts. J'ai beaucoup aimé cette idée car elle va nous entrainer dans les relations humaines et non pas dans un recit dystopique banal. 

Ivy Westfall est promise à Bishop Lattimer à la place de sa soeur Callie. Depuis 2 ans, la jeune fille se prépare à cet événement, sachant que derrière le sacrement du mariage, elle a une mission à accomplir: tuer Bishop pour que la révolution se mette en place. Alors qu'elle pensait le fils du Président aussi insensible que son père, elle se rendra vite compte que Bishop a ses opinions bien à lui et qu'il est beaucoup plus agréable qu'il n'y parait. La mission devient alors impossible. 

Honnêtement, j'ai vraiment adoré Ivy et Bishop et le fait que l'auteure se concentre sur eux. Ivy voit ses convictions brisées et petit à petit elle se remet en question, sur ce qu'elle pense juste ou pas. C'est une héroine très intéressante et assez torturée. En effet, d'un côté, on sent toute la loyauté envers sa famille, de l'autre son amour grandissant pour Bishop. La jeune fille est tiraillée par ses sentiments et au final, elle m'aura époustouflée. La décision qu'elle prend est admirable et à la hauteur de ses croyances. Quant à Bishop, c'est un jeune homme mystérieux, mais doux. Il m'aura complètement fait craquer. On sent que le lien avec Ivy est de plus en plus fort et qu'il donnerait tout pour la protéger. Ce duo est juste magnifique!! 

Le reste de la galerie est tout aussi intéressant, en particulier les familles respectives des deux héros. On se rend compte très vite que tout ce qu'on pensait connaitre d'eux se révèle faux. Notre jugement est erroné. L'ennemi est-il bien celui qu'on croit? Doit-on tout sacrifier pour un désir de vengeance? Le bien d'autrui n'est-il pas la bonne excuse pour reprendre le pouvoir? Voilà autant de questions soulevées ici. Ce rythme soutenu entraine le lecteur dans un tourbillon d'interrogations et la seule chose à faire est de tourner encore et encore les pages. Et quand vient la fin, trop vite, on est complètement abasourdi et frustré.

En conclusion, ce roman est juste passionnant. Je n'en suis pas loin du petit coup de coeur. Je ne tiens pas à en dire plus si ce n'est: foncez les yeux fermés. The book of Ivy est une valeure sure écrit avec justesse et droiture, il vous emportera avec lui sans aucun doute!!

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6 avril 2015

La crypte [Marjane #1]

marjane

  • Nom: La crypte [Marjane #1] de Marie Pavlenko
  • Lu en: français
  • Pages: 381 pages
  • Sorti le: 5 mars 2015
  • (note de 3,5/5 en réalité)

En plein cœur de Paris, les ninns, que les hommes surnomment « vampires », ont bâti une incroyable Résidence secrète dont les humains ne soupçonnent rien. C’est là qu’a grandi Marjane, qui, jusqu’à ses 17 ans, croyait faire partie du clan. L’assassinat de son père va bouleverser son existence. Accusée de trahison, elle est obligée de s’enfuir. Avec l’aide de son amie Ashley et du mystérieux Mats, Marjane découvre alors un monde hostile, peuplé de créatures fantastiques qui hantent la ville. Elle y apprend la vérité sur son père, mais sa quête la conduira bien plus loin, sur la piste de terribles secrets… 

Un grand merci à PKJ pour l'envoi de ce livre.

Ayant bien apprécié à l'époque Le livre de Saskia, j'avais très envie de découvrir un autre roman de Marie Pavlenko. La couverture et le résumé de Marjane ont tôt fait de me convaincre de le lire. Après lecture, j'avoue avoir passé un très bon moment mais j'en attendais peut être un peu plus.

Marjane est une ninn, ou plus communément une vampire si on se réfère au langage des hommes. Cette société vit à l'abri des regards dans plusieurs grandes villes du monde. A Paris, la Résidence est bien cachée et a pour réputation d'être l'un des clans les plus puissants. Notre héroine, plutôt insousciante au début va très vite déchanter lorsque son père se fera assassiner sous ses yeux et qu'elle n'aura d'autre choix que de fuir...

Avec Marjane, on découvre alors le fonctionnement de la Résidence: ce qu'elle fait croire à ses habitants, ses mensonges, ses secrets mais aussi ses coutumes et ses lois. Hors des murs, notre surprise va en grandissant. En effet, si, comme Marjane, je pensais que les ninns étaient les seuls êtres exceptionnels mêlés aux humains, il n'en est rien. Marie Pavlenko a imaginé un folklore très coloré et aussi un peu farfelu. J'avoue que cette découverte m'a autant séduite que freinée. L'idée de faire cohabiter plusieurs créatures, en plus des ninns, m'a semblé intéressante mais je pense que la manière dont toute cette dimension est amenée tombe un peu à plat. 

Comment vous dire, j'ai eu cette impression d'avoir une enfilade d'explications tout le long du livre. Alors que ces créatures devraient nous étonner, nous effrayer, elles deviennent banales parce qu'on comprend quasi directement leurs rôles. J'aurai aimé qu'une part de mystère soit gardée. Malheureusement, que ce soit au sujet des peuples parallèles ou même de la crypte, on est très vite au courant de ce qui se trame. Le roman n'offre donc pas spécialement de retournements de situations qui pourraient dérouter le lecteur. Le fil rouge est bien mené, trop bien probablement.

Cela dit, si le roman n'offre pas véritablement de surprises, il est très bien écrit, avec fluidité. Il est coloré (avec ses divers peuples) et visuel. L'action est présente à divers moments clés, qui fait monter l'adrénaline chez le lecteur. On est pris dans le jeu et le livre se lit assez rapidement. Ainsi, le roman est doté d'un très bon rythme. Entre explications logiques et action, on ne peut pas s'ennuyer! Qui plus est, cela se passe à Paris. On sent que l'auteure connait bien la ville et ce côté est un pur régal. Je ne suis pas Parisienne mais j'ai pu me situer, visualiser les lieux, l'ambiance avec grande facilité.

Les personnages sont tout aussi sympathiques. J'ai tout de même ressenti une certaine distance avec eux qui m'a empêchée de m'y attacher vraiment. Marjane est une héroine intéressante qui évolue très bien. Mention spéciale à Andras, le personnage le plus surprenant je pense. Quant à Mats, j'ai encore quelques réserves à son sujet. J'attends le second tome pour voir comment son lien avec Marjane va être développé car ici je l'ai trouvé un peu trop précipité. J'en demande plus!! Enfin, ceux qui m'ont fait complètement craquer sont les Korkans. J'en veux un! J'ai trouvé très original le lien qu'ils possèdent avec leur maitre, c'était bien pensé et donne plus d'intensité à la personnalité des ninns. J'espère qu'ils seront plus en vedette dans le second tome! 

En conclusion, toute les bonnes idées sont là. Marjane est un très bon livre mais qui manque peut être de piquant ou de mystère. De fait, je n'ai pas été totalement captivée. Il m'a manqué l'étincelle pour que je m'immerge complètement dans ce monde. Malgré ça, je suis certaine de lire la suite, trop intriguée par l'évolution des événements. Après ce tome d'introduction, j'ai bon espoir que la suite me surprenne!

31 mars 2015

Red Queen [Red Queen #1]

red queen

  • Nom: Red Queen [Red Queen #1] de Victoria Aveyard
  • Lu en: français
  • Pages: 444 pages
  • Sorti le: 11 mars 2015
  • VO: paru sous le même nom le 10 février 2015

Dans le royaume de Norta, la couleur de votre sang décide du cours de votre existence. Sous l’égide de la famille royale, les Argents, doués de pouvoirs hors du commun, règnent sur les Rouges, simples mortels, qui servent d’esclaves ou de chair à canon. Mare Barrow, une Rouge de dix-sept ans, tente de survivre dans une société qui la traite comme une moins que rien. Quand elle révèle sans le vouloir des pouvoirs extraordinaires et insoupçonnés, sa vie change du tout au tout. Enfermée dans le palais royal d’Archeon et promise à un prince argent, elle va devoir apprendre à déjouer les intrigues de la cour, à maîtriser un don qui la dépasse, et à reconnaître ses ennemis, pour faire valoir l’indépendance de son peuple...

Red Queen est un roman qui me tentait bien mais qui, paradoxalement, me freinait un peu. En effet, je lisais par ci, par là que le roman était un habile mélange entre Hunger Games et la Sélection. J'avais peur qu'on ne retombe alors dans quelque chose de déjà-vu. Et quand bien même ces "comparaisons" sont totalement justifiées (j'ajouterai même en plus la saga Shatter Me), Red Queen propose une atmosphère propre et intéressante qui en fait un livre très agréable à lire.

Ce ne fut pas un coup de coeur pour moi car j'ai trouvé que le livre souffrait de beaucoup de longueurs. Certes, l'auteure prend le temps de bien nous familiariser avec son univers mais quelques fois, je lâchais prise. Je m'étais attendue à légèrement plus d'action pour moins de politique. Car l'enjeu principal de Red Queen, comme le révèle sa phrase d'accroche, c'est le pouvoir. Dans le royaume de Norta, c'est la couleur de votre sang qui va déterminer votre existence. Si vous êtes un(e) Rouge, vous êtes promis à un avenir difficile, probablement envoyé dans une guerre sans fin et sans perspective bien heureuse. En outre, si vous êtes Argent, vous bénéficierez de tout le luxe qui existe. En effet, les Argents sont supérieurs, enfin c'est qu'ils pensent et appliquent dans les lois, notamment grâce à leurs pouvoirs uniques: chuchoteur, brûleur, magnetron.... on se croirait un peu dans la saga X-men. 

Mare Barrow, jeune fille de 17 ans, s'apprête à être enrôlée pour la guerre lorsqu'elle croise le chemin du mystérieux Cal, une nuit où elle tentait de voler le plus d'objets ou pièces pour survivre. Quelle ne fut pas sa surprise d'être engagée comme domestique des le lendemain pour les nobles Argents!! Alors que sa nouvelle mission commence devant une centaine de personnes de haut rang, Mare dévoile des pouvoirs aussi surprenants qu'inattendus. Son destin est donc chamboulé et avec elle, nous entrons de plein pied dans la vie royale. Adieux crasse et boue, bonjour robes somptueuses, bals et protocoles. Au sein de la communauté Argent, Mare devra se faire passer pour une autre et déjouer tous les pièges. Car sous les apparences se cachent des traites et des rebelles....

Toute l'intrigue est donc axée sur ces mouvements politiques et rebelles. On apprend à mieux cerner la société Argent, que ce soit la famille royale à travers la Reine Elara, le roi Tiberias et les deux princes Cal et Maven ou encore grâce aux nombreuses maisons nobles. Comme Mare, on commence à les connaitre, à en détester la plupart et en apprécier quelques uns. De fait, certains moments sont longs. J'admets qu'ils sont nécessaires pour la bonne forme de l'intrigue mais je pense que l'auteure aurait pu accélerer sur certains passages. Heureusement, elle se rattrape grandement lorsque l'action pointe le bout de son nez: lors des entrainements, des combats et... la fin. Cette fin épique qui m'a fait penser au film Gladiator. J'y étais, j'y ai cru et c'était sensationnel. J'ai adoré. Et j'espère sincèrement qu'on en verra plus sur les compétences uniques de Mare et des Argents dans le second tome.

Pour le reste, j'ai beaucoup apprécié le personnage de Mare, une fille courageuse, badass mais aussi timide et extrêmement naive. Dans ce jeu dangereux, elle tombera la tête la première et pourtant, tous les indices étaient là.... mais ni elle ni nous ne l'avons vu venir! De superbes retournements de situation que j'ai applaudi! Cal est un personnage que j'ai hâte de retrouver dans la suite, je pense qu'il a beaucoup à dévoiler. Les autres ne sont pas en reste mais comme la brochette est assez longue et que chacun cache bien ses secrets, c'est à vous de les découvrir.

En bref, malgré quelques longueurs et parfois une ambiance pesante, j'ai beaucoup aimé ma lecture. Red Queen n'est peut être pas innovant mais il est intéressant et il offre des moments d'action qui sont un pur régal. Je suis très curieuse de voir comment l'auteure va faire évoluer son récit, quelque chose me dit qu'on ne va pas du tout s'ennuyer!

30 mars 2015

The fine art of pretending

fine art

 

  • Nom: The fine art of pretending de Rachel Harris
  • Lu en: anglais
  • Pages: 296 pages
  • Sorti le: 30 septembre 2014
  • Niveau de compréhension: moyen (expressions assez ciblées)
  • VF: non prévue

Selon les gars de Fairfield Académie, il y a deux types de filles: les filles avec lesquelles vous couchez, et les filles avec lesquelles vous êtes amis. Alyssa Reed, 17 ans, fait partie de la seconde catégorie et déteste ça. Commençant sa dernière année de lycée, elle conçoit un plan pour devenir le premier type, et elle jette son dévolu sur le parfait Justin Carter, le mec le plus canon de Fairfield Académie et joueur le plus notoire. A 57 jours du bal de promo, Aly lance l'Opération Sex Appeal et quitte son image de garçon manqué. Il ne reste plus qu'à attirer l'attention de Justin. Mais quand son meilleur ami s'en mêle et devient le prétendu petit copain d'Aly, tout n'est qu'une question de temps. Alors que tout se passe comme prévu, l'inévitable "rupture" entre Aly et Brandon les laisse aussi chamboulés que leur amitié, des sentiments s'étant invités....

Traduction personnelle du résumé.

Ouch. Warning, cette chronique risque d'être assez négative. J'avoue que j'essaie de toujours rester objective avec les lectures qui me plaisent moins mais ici, je n'ai vraiment rien trouvé de bon. Tout est à jeter! Pourtant, le résumé laissait entrevoir une histoire d'amour plutôt sympa qui part d'un principe de base déjà bien exploité dans d'autres romans. Malheureusement, le rendu est sincèrement minable.

Alyssa Reed, Aly pour les amis, prend conscience un beau jour qu'elle n'attire pas les mecs. Aly est assez garçon manqué et est considérée comme la bonne copine. Mais elle en a marre. Alors avec ses deux amies, elle décide de changer de cap et de devenir une bombasse: fini les pantalons cool et les t-shirts larges, bonjour petits tops et mini jupes. C'est parti pour l'opération Sex Appeal.

Sauf que dans l'équation, on ajoute Brandon, le meilleur ami d'Aly. Lui qui la connait par coeur a de graves soucis hormonaux depuis qu'il a vu Aly à moitié habillée. Et oui, sous ses t-shirts, Aly est une vraie bombe! Et il ne l'avait jamais vu, quelle tristesse..... Mais bon, en idiot qu'il est, il lui explique que les mecs de l'école avaient classé les filles en deux groupes: les filles faciles et les moins accessibles. La première catégorie représentant toutes les connasses qui couchent avec tout ce qui passe, tandis que la seconde abrite les filles sérieuses pour lesquelles les mecs doivent faire des efforts. Aly apprend alors qu'elle fait partie de la seconde catégorie. Alors que cela devrait lui faire plaisir, mademoiselle est vexée!!!!! VEXÉE! Non mais là c'était déjà trop pour moi.

Malheureusement, le plan foireux ne s'arrête pas là. Aly décide donc qu'il est tant qu'elle devienne une fille facile. Pour ça, il va falloir attirer Justin dans ses filets, LE mec le plus canon de l'école. Et pour ça, il va falloir le rendre jaloux. Quoi de mieux que de prétendre qu'elle couche avec Brandon? Le faux couple se lance alors dans une superbe comédie....

Je vous laisse imaginer la suite. Aly et Brandon, meilleurs amis, qui jouent au couple et qui vont se brûler les ailes. Le dénouement est tellement prévisible. Et même s'il est mignon, le reste est à vomir. Je ne sais pas ce que l'auteure avait fumé mais honnêtement, les ados qui lisent ça vont se faire une belle image: en gros, pour être populaire, vaut mieux être une pétasse qui couche avec tous les mecs, et c'est tout, sinon tu vaux pas le coup. Quant aux mecs, pas un pour relever le niveau, l'auteure ici les fait tous passer pour des obsédés qui passent de filles en filles comme s'ils changeaient de chemise tous les matins. C'est répugnant. Encore que, à cet âge, l'amour est fragile, les jeunes aiment expérimenter mais quand même. The fine art of pretending est une grosse blague, une arnaque bien remplie de clichés immondes. 

Les personnages sont aussi charismatiques qu'un ver de terre. Rien n'est développé, c'est affligeant. Aly est sans doute l'héroine qui a le moins de respect pour elle-même parmi toutes celles que j'ai rencontrées dans mes lectures. Brandon ne vaut guère mieux. Son pseudo drame personnel est censé nous attendrir, si seulement il avait été correctement pensé! Les autres personnages sont à oublier aussi. 

Le style de l'auteure n'est pas non plus sensationnel. Rachel Harris utilise beaucoup d'expressions ciblées "jeunes" dans son récit et c'est parfois assez déstabilisant. Le langage en anglais est même cru pour certaines expressions, de fait je considère ce roman avec un degré moyen de difficulté. J'avoue ne pas avoir tout compris au début tant c'est particulier.

Cette histoire ne vaut donc pas un clou. Superficiel est le mot qui colle le mieux à ce roman. Je m'attendais à une histoire d'amour sincère et mignonne, un peu comme A tous les garçons que j'ai aimés, et bien on en est très, très loin. Subjuguée par tant de clichés, j'ai même fini par survoler une partie du roman. Il ne méritait pas plus mon attention. Quel gâchis!

lecture-commune

The fine art of pretending a fait l'objet d'une lecture commune avec mon amie Laetitia du blog Sous le feuillage! Sans tarder, découvrez son avis sur le roman!

26 mars 2015

[Anime] Sword Art Online - Saison 1

sao anime

 

  • Nom: Sword Art Online
  • Saison: 1 - 25 épisodes
  • Pays: Japon
  • Année de diffusion: 2012 

Aincrad (SAO - ARC 1): En 2022, l'univers du jeu vidéo écrit une nouvelle page de son histoire avec la sortie d'un MMORPG révolutionnaire intitulé "Sword Art Online", dans lequel le joueur voit son esprit être entièrement intégré à un monde virtuel. Ancien testeur de la version bêta, Kirito se replonge lors de la sortie officielle du jeu dans ce lieu fantastique où des dizaines de milliers de personnes l'ont rejoint. Cependant, l'engouement laisse place à une panique générale lorsque les joueurs apprennent qu'ils ne peuvent plus se déconnecter du jeu à moins de le terminer et qu'une quelconque mort lors de leur partie leur sera également fatale dans la réalité !

Alfheim (ALO - ARC 2): Kazuto Kirigaya, alias Kirito, est parvenu à terminer le célèbre et surtout terrible tout premier jeu en ligne immersif Sword Art Online. Tous les joueurs s'y étaient retrouvés piégés et perdre la vie dans le jeu signifiait mourir dans la réalité. Il aura fallu plus de deux ans pour que Kirito réussisse à vaincre son concepteur et puisse enfin sortir de son coma. Seulement à son réveil, Kazuto constate que le jeu n'est pas vraiment terminé pour tous. En effet, 300 joueurs n'ont pas repris connaissance, et notamment Asuna, l'élue de son coeur qui serait prisonnière du jeu successeur de SAO, ALfheim Online.

Après avoir découvert le roman deux semaines plus tôt, il était impossible que j'en reste là. L'univers de SAO m'ayant complètement emportée, j'ai décidé de m'y immerger totalement. J'ai fait de nombreuses recherches au risque de bien me spoiler sur la suite - hum - mais il fallait que je sache ce qu'il adviendrait des personnages, en particulier du couple Kirito/Asuna. Autant vous dire que la suite ne va épargner personne! En attendant, je me suis plongée dans l'anime en engloutissant la première saison en seulement quelques jours. Et elle a confirmé ce que je savais déjà: coup de foudre!!

La première saison est divisée en deux parties qui reprend en fait les 4 premiers light novels japonais - soit les 2 premiers tomes français - vous suivez? Ainsi, les 14 premiers épisodes sont consacrés au premier arc, Aincrad qui se passe dans Sword Art Online. J'ai énormément aimé cette première partie vu qu'elle correspond au premier tome paru chez Ofelbe. L'occasion était rêvée de comparer les deux supports et j'avoue que j'ai trouvé que la série complétait très bien le roman. 

En effet, l'anime propose une meilleure chronologie là où le roman mélange un peu tout à travers notamment quelques histoires courtes. Ainsi, dans l'anime, Kirito et Asuna se rencontrent assez tôt et on se rend compte qu'ils ont déjà partagé pas mal de batailles avant de vraiment former une équipe à la fin du jeu, deux ans après le lancement. C'est un fait agréable de même que la découverte des personnages secondaires. Dans le roman, si on sent que Kirito souffre de la disparition de Sachi, le sentiment est bien plus mis en avant dans l'anime. Paradoxalement, il est parfois difficile de cerner les émotions du jeune joueur à l'écran alors que dans le roman, il laisse libre court à ce qu'il ressent. Comme je vous disais, les deux supports sont étroitement liés. De même, les techniques de combat, alors bien expliquées dans le roman, sont mises à l'oeuvre dans l'anime et c'est un pur régal. 

Quant à l'intrigue, elle suit parfaitement le roman. Mais comme je vous disais, parfois c'est moins poussé. Certaines scènes sont aussi différentes et plus simplifiées mais dans l'ensemble on retrouve tout du light novel. Cette première partie évolue donc bien, entre combats pour la survie, et la romance entre Kirito et Asuna qui est décidément aussi belle à l'écrit qu'à l'écran! La fin du premier arc est aussi assez déchirante en images..... 

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La seconde partie de l'anime est consacrée à l'après SAO. Une suite totalement logique qui va se dérouler dans un autre arc nommé Alfheim Online. Il met l'accent sur le monde des fées. Celui-ci est divisé entre plusieurs races et les joueurs peuvent voler également. Si Kirito est amené à entrer dans ce jeu c'est uniquement pour retrouver Asuna. Sa quête ne tourne qu'autour d'elle et c'est vraiment beau. On sent alors tout son amour pour elle et sa loyauté est sans failles malgré le fait que Kirito est un gars bien populaire auprès des filles. Le harem prend décidément trop de place à mon goût et apparemment je suis pas au bout de mes peines d'après ce que j'ai lu! Fairy Dance introduit, en plus des personnages déjà connus dans SAO, aussi Leafa/Suguha, la soeur de Kirito, qui, pour se rapprocher de lui, s'immergera dans le monde virtuel. Elle l'aidera dans sa quête pour retrouver Asuna, sans pour autant savoir que Kirito est en fait son frère.... je vous laisse imaginer au moment des révélations! La fin de la première saison est grandiose, magnifique et tout en émotions. Que vous dire, j'ai adoré, j'ai vraiment hâte de lire le second tome en juillet car je suis sure qu'il sera encore plus complet, notamment sur les sentiments des personnages ou sur les différentes races du jeu et techniques de combat.

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Niveau graphisme, je n'ai rien à redire le tout est superbe, les expressions sont bien représentées, les personnages sont parfaits, les scènes de combat bien amenées. Les décors sont grandioses que ce soit dans Aincrad ou Alfheim. Le tout regardé en japonais sous titré français et c'est un vrai bonheur. Il existe bien une VF mais je vous conseille la VO, les voix sont plus adaptées! Vous pouvez regarder en streaming les deux premières saisons (VF/VO pour la première et VO pour la seconde)! Foncez!

Enfin, mention spéciale à la BO de l'anime qui se décline en deux OST. Les musiques sont tout simplement grandioses!!! Que ce soit les différents génériques ou les instrumentales qui rythment l'anime, c'est un régal. Elles apportent indéniablement un plus, une véritable atmosphère qui sublime encore plus la série. N'hésitez pas à les écouter. Certaines musiques sont tantôt entrainantes, tantôt inquiétantes, tantôt si émotionnelles. Je pense notamment à la chanson She is still sleeping qui m'a bouleversée! Elle prend encore plus de sens quand elle est associée aux images dans l'anime.

En conclusion, j'ai plus qu'aimé cet anime et croyez moi ça faisait longtemps que je n'avais plus ressenti un tel engouement. Si vous aimez les animes, je ne peux que vous le conseillez, sachant en plus que la saison 2 est déjà dispo et qu'on parle de saisons 3 et 4 à venir. Sinon, foncez sur le roman, il est juste parfait. Quelque chose me dit que vous n'avez pas fini d'entendre parler de cet univers sur le blog!!!

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25 mars 2015

Confess

confess

 

  • Nom: Confess de Colleen Hoover
  • Lu en: anglais
  • Pages: 306 pages
  • Sorti le: 10 mars 2015
  • Niveau de compréhension: facile - idéal pour débuter en VO
  • VF: A paraitre le 7 avril 2016

Auburn Reed a sa vie toute tracée. Ses objectifs bien définis, Auburn ne laisse aucune place à l'erreur. Mais quand elle entre dans un studio d'art de Dallas à la recherche d'un emploi, elle ne s'attend pas à ressentir une profonde attirance pour l'artiste énigmatique qui y travaille, Owen Gentry. Pour une fois, Auburn prend des risques et ouvre son coeur, seulement pour découvrir que Owen garde de précieux secrets. L'ampleur de son passé menace de détruire tout ce qui importe à Auburn, et la seule façon de remettre sa vie sur la bonne voie est de ne plus fréquenter Owen. La dernière chose que veut Owen est de perdre Auburn, mais il n'arrive pas à la convaincre que la vérité est parfois aussi subjective que l'art. Tout ce qu'il faudrait faire pour sauver leur relation est simplement de se confesser. Mais dans ce cas, la confession pourrait être beaucoup plus destructrice que le péché actuel ...

Traduction personnelle du résumé.

Après Maybe Someday et Ugly Love, difficile pour Colleen de les surpasser. C'est peut être un choix de sa part mais Confess est un roman beaucoup plus léger. Bien que le style soit toujours aussi addictif j'avoue avoir eu du mal au début jusqu'à une certaine révélation qui m'a donné le déclic.

Comme à son habitude l'auteure partage son récit entre les deux protagonistes principaux, à savoir Auburn et Owen. C'est toujours très plaisant de suivre les pensées de l'un ou l'autre, on arrive à mieux les cerner. Auburn est une jeune femme de tout juste 21 ans qui vient d'arriver à Dallas pour une raison bien précise. Sa vie est plutôt difficile avec un passé pas évident et des conséquences lourdes à porter. Pour autant, dans ce qu'elle croit être le chaos, il y a toujours cette lueur d'espoir qui la fait tenir. Sa rencontre avec Owen va chambouler sa vie et pour cause... si elle savait! 

Owen a le même âge et est un véritable artiste. Un soir, il engage Auburn pour l'aider à son studio. Entre eux l'attraction est immédiate mais Owen cache bien des choses..... Qu'à cela ne tienne, les deux héros ne pourront bientôt plus se passer l'un de l'autre, tout en restant sur leurs réserves. C'est une drôle d'histoire qui commence entre Auburn et Owen car tout un monde gravite entre eux. Il ne s'agit pas seulement de l'histoire de deux personnes, mais bien d'une histoire familiale, d'amour, de choix, de conséquences. 

Au début on ne sait pas trop où veut en venir Colleen Hoover et puis lorsque la première révélation arrive, c'est un peu la surprise. Un moment clé de l'histoire qui va en fait déverrouiller toute la suite. On sent ici que Colleen a voulu vraiment exploiter le filon familial et tout ce qui va avec. D'une certaine manière, même si l'auteure n'a pas trop poussé les choses profondément, c'est extrêmement touchant et frustrant. Pour moi, ça été le moment où j'ai ressenti le déclic. Je n'ai fait qu'une bouchée du reste tant je voulais savoir ce qui allait se passer.

Auburn et Owen sont deux personnages attachants qui ont vécu énormément de choses difficiles pour leurs jeunes âges. Ils ont été marqué mais essaient d'avancer tant bien que mal. Leur connexion est immédiate et très douce. J'ai beaucoup aimé comment l'auteure avait développé son histoire d'amour. Elle est au centre du livre mais elle ne nous suffoque pas. Elle fait partie d'un tout. Et c'est vraiment bien dosé. 

Ce qui fait l'originalité du roman c'est l'art. Cet élément créatif est également au centre de Confess et rend les choses encore plus expressives. J'ai adoré le fait qu'on retrouve ces créations dans le roman pour que nous, lecteur, nous puissions mieux comprendre toute la portée des messages. Les confessions qui accompagnent chaque canvas sont aussi très belles et riches en émotions. Cet aspect sublime indéniablement tout le roman. Encore une fois, la couverture et le titre sont en lien direct avec l'histoire. Rien n'est laissé au hasard.

Quand bien même j'ai trouvé que le roman se finissait un peu trop bien et trop vite à mon goût, j'ai tout de même fortement apprécié ma lecture. C'était léger mais prenant, aussi réaliste qu'abstrait. Beaucoup de douceurs, et une bonne dose d'émotions. Un roman toujours écrit avec fluidité qui confirme combien j'aime cette auteure. Je peux lire ses romans les yeux fermés, je sais que j'y trouverai toujours quelque chose d'original et de magnifique. 

21 mars 2015

[Cinéma] Divergente 2: L'insurrection

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  • Nom: L'insurrection [Divergente 2]
  • Sorti le: 18 mars 2015
  • Avec: Shailène Woodley, Theo James, Kate Winslet

Dans un monde post-apocalyptique où la société a été réorganisée autour de 5 factions (Audacieux, Érudits, Altruistes, Sincères et Fraternels), Tris a mis au jour un complot mené par la faction dominante, les Érudits, dirigés par Jeanine. Abandonnant une ville à feu et à sang, à la recherche d’alliés, Tris et Quatre sont désormais traqués par les autorités. Jeanine décrète la loi martiale pour anéantir les Divergents, tandis que la guerre entre les factions prend de l’ampleur. Pourquoi les Divergents sont-ils une menace pour la société ? La découverte d’un objet mystérieux, hérité du passé, pourrait bien bouleverser l’équilibre des forces…

 Après avoir lu quelques avis mitigés, j'avoue que j'avais hâte de me faire mon propre avis sur Insurgent. Et bien que dire, j'avoue avoir trouvé ce second film dans la franchise assez long, tiré par les cheveux et très distant par rapport au livre éponyme. Une déception en soi malgré tout le potentiel amené par le film.

Moi qui avais adoré le premier livre ainsi que son film, j'avais espoir que l'adaptation d'Insurgent suivrait les traces de son prédécesseur en proposant une ambiance propre et une histoire intéressante. Malheureusement tout ce que j'ai ressenti c'est un film hollywoodien assez creux qui s'est uniquement concentré sur la baston et les effets spéciaux. Niveau scénario, on retrouve les grandes lignes du livre et la manière d'amener la fin est complètement différente. Finalement le rendu est pauvre, les personnages tellement peu exploités et pourtant il y en a une sacrée brochette. Quel gâchis.

Reprenons du début. Après les événements du premier opus, Tris, Four, Caleb et Peter s'enfuient loin. Il faut dire que c'est le chaos au sein des factions et les divergents représentent une menace. Enfin c'est que veut faire croire Jeanine la grande méchante. Nos héros ne savent plus à qui se fier et passent de factions en factions. Dans mon souvenir de lecture j'avais bien aimé ce passage, on en apprenait plus sur le mode de fonctionnement des factions, mais dans le film tout ça est survolé au profit d'une action toujours présente mais mal dosée. De la bagarre pour dire qu'on fait de la bagarre voilà ce que c'est. Que ce soit la scène du train (complètement inutile), ou encore chez les sincères, nos héros ont bien du bol face à tous ces ennemis qui essaient de leurs tirer dessus sans jamais y arriver! 

Tout est prétexte à cette action, mais la profondeur des personnages laisse grandement à désirer. Les petits nouveaux font figuration, Caleb est un con et Peter celui qui amène la touche d'humour. Cliché, et ce n'est pas Tris et Four qui vont relever le niveau. En effet, on est face à une héroine en colère qui souffre et comme elle est persuadée d'être le centre du monde, elle agit dans son coin, mais ne récolte rien de bon. Quant à Four, alors que dans le roman on apprend mieux à le cerner, ici j'ai trouvé qu'il avait perdu tout son charisme. Je sais pas trop à quoi il a servi, si ce n'est suivre Tris quoi. Leur alchimie s'est retrouvée au point zéro, c'était tellement peu crédible, aucun sentiment. Jeanine ne fait pas une meilleure performance, pire j'ai trouvé qu'elle ne servait à rien! 

L'intrigue est aussi très longue et tourne autour d'une boite qui n'existe pas dans le roman. Ainsi, grâce à ce nouvel élément, le film prend d'importantes libertés. L'accent est mis sur les effets spéciaux à grandes doses, ah ça, on s'en prend plein la face! Et bien que ce soit très bien réalisé, c'est aussi assez tiré par les cheveux et comme je le disais, très long. Le moment des simulations m'a paru interminable!!! Et puis enfin quand arrive la libération c'est aussi WTF que le livre! J'ai trouvé dommage d'avoir modifié autant parce que certains personnages, bien présents dans le roman, n'ont plus aucune importance ici. Aussi, soulignons le, avec une fin pareille, les deux suites se révèlent inutiles.

Enfin, j'ai également été déçue par la BO que je n'ai pas trouvée exceptionnelle. Je m'attendais à retrouver quelques morceaux du film précédent, pour faire une sorte de lien (un peu comme Hunger Games) mais que nenni. Rien de bien palpitant non plus de ce côté là. En bref, Insurgent est un blockbuster qui veut juste en mettre plein la vue et qui en oublie la vraie histoire. Le livre m'avait déjà déçue sur certains points mais le film ne vaut guère mieux. Visuellement rien à redire, pour le reste, on repassera. Décidément pas la saga du siècle. Dommage. 

16 mars 2015

[Musique Kpop] 가인 (Gain) - Hawwah

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  • Nom: Hawwah [4è mini album]
  • Artiste:Gain
  • Pays: Corée du Sud
  • Sorti le: 12 mars 2015
  • Genre: pop

Parce que la musique asiatique tient une place importante dans mon quotidien, j'ai décidé de vous partager plus de critiques musicales sur le blog. Et je commence l'année 2015 avec le 4ème mini album de Gain, chanteuse coréenne. Plus connue pour faire partie du groupe à succès Brown Eyed Girls, Gain propose depuis quelques années des opus solos. Et force est de constater que Hawwah est une excellente surprise! 

Il faut le souligner, la chanteuse aime la provocation, ce n'est pas une nouveauté. Ses albums ont toujours une note sexy et Hawwah - qui signifie Eve - ne déroge pas à la règle. Le mini propose un concept bien pensé autour d'Adam et Eve et tout ce qui en découle. Les titres des chansons sont d'ailleurs assez explicites sur ce thème, ce qui rend le tout très cohérent. 

Je commence avec Paradise Lost, 3ème chanson de l'album mais aussi chanson titre. J'ai eu un très gros coup de coeur pour cette chanson qui dégage vraiment une présence incroyable. La mélodie, très sensuelle, est superbe -  notamment grâce à l'orgue - et le chant de Gain est posé, maitrisé. Quant au clip, comme toujours, Gain provoque, notamment avec sa chorégraphie suggestive. Il faut d'ailleurs noter que celle-ci a été censurée sur les plateaux de télévision! De fait, la chanteuse propose une choré beaucoup plus sage. Cela dit, je trouve que la performance est très bien maitrisée, notamment sur le pont musical, qui est un des points forts de la chanson! 

Quand on écoute Apple et qu'on regarde son clip, on est très loin de se douter qu'encore une fois la chanteuse est très provocante! En effet, la chanson, festive, fun et enjouée associée à un clip un peu niais voire ridicule, donne une image sage. Or, les paroles parlent ouvertement de sexe, ce qui a valu à Apple d'être aussi censurée en Corée! Le clip est aussi raccourci, il lui manque une bonne minute. Le rap du chanteur Jay Park étant dérangeant. 

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Free Will est une chanson tout aussi entrainante, offrant une instrumentale assez retro. On ne peut que se dandiner au son de cette chanson enjouée. Quittant le retro pour un style plus moderne up-tempo, The First Temptation se révèle légèrement plus classique dans sa mélodie. Elle s'écoute très bien mais reste un peu pâle.  Two Women est la seule ballade de l'album. Heureusement la mélodie n'est pas du tout larmoyante, que du contraire. La rythmique est riche ce qui rend la chanson agréable, proposant même un côté romantique avec ses violons bien présents. Comme les chansons précédentes, Gain nous parle toujours d'amour, mais la provocation est moins évidente. 

On termine ce mini bien trop vite avec Guilty, qui nous fait à nouveau danser sur des sons enjoués, funk et entrainants. La voix douce de Gain est toujours aussi plaisante et on se rend compte qu'elle s'adapte vraiment à tous les styles avec aisance. 

En conclusion, Hawwah est un mini album au concept extrêmement bien pensé qui propose une belle cohérence dans ses chansons. Finalement, l'ensemble est très enjoué, offrant une belle dynamique. Les mélodies se révèlent assez addictives et on écoute toutes les chansons d'une seule traite. Malgré une certaine provocation au travers des paroles, tantôt suggestives, tantôt aguichantes, Gain reste fidèle à elle-même en proposant une image d'elle encore et toujours sexy. Mais comme souvent, avec la musique asiatique, ce ne sont pas les paroles qui m'intéressent mais bien le travail musical à proprement parlé. Et je dois dire que ce mini me ravit, faisant de lui la première surprise de 2015!

Note: cliquez sur le nom des chansons pour les écouter!

14 mars 2015

The Vincent Boys

vincent boys

  • Nom: The Vincent Boys de Abbi Glines
  • Lu en: français (version non censurée)
  • Pages: 275 pages
  • Sorti le: 6 novembre 2014
  • VO: paru sous le même nom en octobre 2011

Des années plus tôt, Ashton, Sawyer et son cousin Beau formaient un trio inséparable. Puis le temps a passé… Ashton est sorti avec Sawyer pour former un couple envié de tous et Beau s'est éloigné d'eux.Cet été, alors que Sawyer s'est absenté pour les vacances, Ashton revoit Beau et ses certitudes vacillent. Elle sent naître en elle de nouvelles envies, de nouvelles perspectives. Malgré sa résistance, le désir qu'elle ressent pour Beau, qui n'a jamais cessé de l'aimer, l'emporte bientôt toute entière.

J'avais envie d'une petite romance sympa pour terminer la semaine et je pense que The Vincent boys a très bien rempli ce rôle. Très court, il se lit vraiment vite. Et je dois dire qu'il m'a fait passer un bon moment détente, ni plus ni moins. En matière de romance, j'ai vu mieux! 

Ashton, la jolie fille du pasteur de la ville, sort avec Sawyer Vincent, le mec le plus beau, le plus intelligent et le plus adoré de tous - en gros le mec idéal bien sur - depuis 3 ans. Mais cet été, alors qu'il est en vacances avec sa famille, Ash se rapproche de Beau, son ancien meilleur ami d'enfance et cousin de Swayer. Ces deux là ont toujours été complices mais se sont perdus lorsque Ash s'est mise en couple. 

Sentant une attirance forte, Ash ressent des choses qu'elle ne devrait pas. Et pour cause, Swayer est quand même le mec le plus canon, et elle l'aime et Beau l'aime, parce qu'il est son cousin et son meilleur ami, et ils ne peuvent pas se rapprocher dans son dos. Mais qu'à cela ne tienne, Ash et Beau se voient de plus en plus, ce qui réveille le feu chez la jeune fille sage. Comprenez, Ash n'a jamais été elle-même avec Sawyer ni avec ses parents mais avec Beau elle se sent pousser des ailes. La petite fille bien rangée veut se rebeller, comme autre fois, lorsqu'elle avait 10 ans. Terriblement cliché tout ça.

Et donc, alors que Ash et Beau succombent, d'autres événements surviennent dont un assez douloureux. J'ai trouvé que l'auteure avait vraiment mal amené les choses, je sais qu'un chagrin décuple les sentiments, qu'il vous donne envie de tout faire pour penser à autre chose, mais j'ai vraiment trouvé cette situation particulière, malsaine voire même peut être irrespectueuse. Dans le même temps, le dit parfait Swayer revient plus tôt de vacances et c'est un peu la catastrophe.

S'en suit alors mensonges et non dits, jusqu'à ce que la vérité éclate. Si on a appris à apprécier Beau malgré son tempérament excessif, Sawyer est aussi transparent qu'un verre d'eau. Attendez, tout la ville adule ce mec et je l'ai trouvé complètement sans charisme. Ses réactions sont même bizarres. Je l'ai trouvé ennuyeux. Ashton ne vaut guerre mieux, mais bon, c'est une ado après tout. Ses choix ne sont pas toujours réfléchis et elle qui se dit rebelle, passe plutôt pour une demoiselle en détresse. Il n'y a que Beau qui mérite le spotlight car son histoire est intéressante.

Encore que, l'auteure nous déballe tout comme si on lisait une liste de courses. C'est plat et sans saveur, sans surprise. Le triangle amoureux était déjà suffisant mais le côté mélodramatique vient vraiment en remettre une couche. Bien qu'écrit avec fluidité, ce roman manque clairement de profondeur et de réels sentiments. Malgré ma critique, on se prend quand même au jeu de la romance et on passe tout de même un bon moment. Comme je le disais, c'est vraiment une lecture détente. Pas sur que je lirai la suite par contre, surtout qu'elle met en vedette Mr Parfait!!

11 mars 2015

Spice & Wolf [#1]

spice wolf

  • Nom: Spice & Wolf [#1] de Isuna Hasekura
  • Lu en: français
  • Pages: 470 pages
  • Sorti le: 12 mars 2015
  • VO: paru sous le même nom en février 2006

Déesse de la moisson, Holo est une louve qui peut prendre l’apparence d’une attirante jeune fille. Délaissée par les paysans de son village pour qui les vieilles légendes ne servent plus qu’à effrayer les enfants, Holo décide de rejoindre ses terres natales du Nord à bord de la carriole d’un marchand itinérant, l’énigmatique Lawrence Kraft. Tandis qu’ils découvrent de nouveaux horizons en troquant leurs cargaisons de ville en ville, le duo va apprendre à se connaître et rapidement devenir très complice. Mais méfiance : les faux-semblants, les arnaques et les pièges bordent leur chemin... Le talent divin de Holo pour comprendre la nature humaine leur sera bien utile pour reconnaître les bonnes affaires et déjouer les tromperies. 

Un grand merci aux éditions Ofelbe pour l'envoi de ce livre.

Spice & Wolf est le second light novel que je lis après Sword Art Online (et oui autant je lis pas mal de manga, autant je n'avais jamais testé ce format) et ce fut une lecture somme toute bien plaisante. Bien qu'elle ne soit pas un coup de coeur comme SAO avec son univers radicalement différent, j'ai trouvé Spice & Wolf très intéressant, comme une bulle de fraîcheur dans mes lectures habituelles.

En effet, bien que la présence d'une déesse des moissons laissait présager un roman orienté vers la fantasy, il n'en est rien. Le résumé en donne un parfait aperçu: ce qui nous attend est plus une aventure humaine qu'une aventure fantastique. Et j'avoue que c'est cet aspect qui m'a plu dans ce roman! Les relations humaines sont compliquées et quand de l'argent est en jeu, Dieu seul sait ce que les gens sont capables de faire....

Dans un monde proche du Moyen-âge où l'Eglise détient un pouvoir immense, entraînant de fortes croyances, tant sur les Dieux que sur les démons, nous suivons Lawrence, un marchand itinérant de 25 ans. Habitué à la solitude, seul son travail l'intéresse, passant de villes en villes, de villages en villages. Mais secrètement, Lawrence commence à se lasser d'être continuellement seul. Aussi, quand Holo, la Louve Sage s'invite dans son voyage, sa vie et ses habitudes sont bouleversées.

Le duo est très drôle. Je dois dire que Holo a un sacré tempérament. Elle porte à elle seule tout le roman de part sa grande présence. Ayant l'esprit d'un loup, Holo a les sens affutés et est très intelligente. Aussi, elle peut aisément deviner les intentions des humains autour d'elle. Capricieuse, elle sait aussi ce qu'elle veut et le fait savoir. Ses sautes d'humeur sont aussi charmantes que désarmantes. C'est un personnage complexe mais très très attachant.  Quant à Lawrence, ce marchand solitaire découvre les joies et les désagréments d'avoir un compagnon de route. Timide, il ne sait pas vraiment sur quel pied danser avec Holo, aussi il a des réactions assez naives. Encore un peu inexpérimenté en tant que marchand et manquant de charisme, Lawrence va entraîner Holo, mais aussi le lecteur, dans une grande aventure.

L'intrigue du roman est simple. Lawrence étant un marchand, toute l'histoire tourne autour des ventes, des gains, du profit et des pertes. L'argent tient une place primordiale dans Spice & Wolf et l'auteur prend bien son temps pour expliquer son rôle. Ainsi on plonge vraiment au coeur des transactions, on connait la valeur des pièces, le fonctionnement des compagnies, et les affaires entre marchands. Personnellement j'ai trouvé tout cela très intéressant. Tout est crédible et on a l'impression nous aussi d'être un marchand!

Heureusement l'auteur ne s'arrête pas à la description de cette vie particulière, il fait subir à Lawrence de nombreuses épreuves. J'ai beaucoup apprécié ces intrigues. Elles incitent à la réflexion et on se demande comment Lawrence a pu, déjà, se fourrer dans de telles histoires (même si les indices sont là, on tombe aussi dans le panneau, en tant que lecteur!) et comment il va s'en sortir. L'action se présente alors à certains moments opportuns et retient ainsi l'attention du lecteur. De fait, on tourne les pages facilement. A noter que les chapitres sont très longs (50 pages) et que cela peut être un mal pour un bien. 

En conclusion, Spice & Wolf se démarque pour son environnement crédible, sans magie mais très intéressant. Appuyé par des personnages attachants, on se prend au jeu de la vie du marchand. Voilà une histoire dont je lirai la suite avec plaisir, j'ai en effet le sentiment que Holo et Lawrence ne sont pas au bout de leurs surprises! Aussi, je suis curieuse de voir leur lien évoluer car on sent bien qu'ils s'apprécient beaucoup malgré les non dits et les taquineries! 

 

7 mars 2015

Sword Art Online [SAO #1]

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  • Nom: Sword Art Online [SAO #1] de Reki Kawahara
  • Lu en: français
  • Pages: 510 pages
  • Sorti le: 12 mars 2015
  • VO: paru sous le nom "ソードアート・オンライン" en 2009

Un "game over" entraînera une mort réelle. Kirito a accepté cette certitude depuis qu'il a décidé de combattre en "solo" à l'intérieur de l'Aincrad, cette gigantesque forteresse volante qui sert d'univers au plus redoutable jeu en ligne connu sous le nom de Sword Art Online. Comme lui, des milliers de joueurs connectés, pris au piège dans ce monde virtuel où le moindre faux pas peut être fatal, luttent pour regagner leur liberté. Kirito veut conquérir seul les cent étages qui le mèneront au combat final, mais c'est sans compter sur l'obstination d'Asuna une habile épéiste avec qui il va devoir s'allier. Démarre alors une course effrénée pour survivre dans un monde où l'art de l'épée fait loi.

Un grand merci à Ofelbe pour l'envoi de ce livre.

Tout d'abord, je tiens à remercier chaleureusement Ofelbe Éditions pour m'avoir permise de découvrir ce titre en avant première grâce à ce partenariat. Lorsque j'ai découvert la fiche de présentation de Sword Art Online, j'ai de suite été attirée par sa couverture et son résumé. De fait, des que je l'ai reçu, je n'en ai fait qu'une bouchée. Le roman objet est aussi magnifique, présentant des illustrations tout le long du roman, que ce soit en couleurs au début et à la fin du livre ou en noir et blanc à l'intérieur même des chapitres.

Des les premières pages, j'ai su que j'allais adorer. En effet, SAO m'a rappelée combien j'aimais la culture asiatique, en particulier le Japon, avec sa musique, ses mangas, ses jeux vidéos et ses light novels. Étant une ancienne joueuse de FF, me plonger dans Sword Art Online fut un véritable régal. Le fait de connaitre les RPG m'a permise de prendre mes marques très rapidement et d'être totalement imergée dans ce monde virtuel avec aisance.

En 2022, le Japon lance le plus grand jeu de rôle multi-joueurs en immersion complète au monde. Sword Art Online, déjà populaire lors de sa version bêta n'offre que 10 000 exemplaires. La bataille est rude pour se procurer le jeu mais Kirito, notre héros, l'avait déjà testé et gagna rapidement sa copie officielle. Alors que 10 000 joueurs se connectent au lancement, c'est d'emblée la panique: personne ne peut quitter le monde virtuel. Après un message de l'administrateur du jeu, ce qui devait être une partie de plaisir entre gamers confirmés se transforme en combat mortel.

Très vite on plonge dans l'ambiance particulière de SAO en compagnie de Kirito, notre joueur pro et solitaire. Étant un bêta -testeur, il n'est pas très apprécié des autres joueurs, aussi il décide de se la jouer solo. Pendant 2 ans, Kirito se perfectionne au point d'être le meilleur joueur de tout l'Arc. Sa détermination sans faille en séduit beaucoup tout comme il peut inspirer la crainte. Mais c'est sans compter sur Asuna, la sous-chef d'une guilde puissante qui décide de faire équipe avec lui...

Comment vous dire à quel point j'ai aimé ce duo? Kirito est un joueur complexe qui n'ouvre pas facilement son coeur. Mais Asuna arrivera à percer sa carapace et les deux guerriers ne pourront plus se passer l'un de l'autre. Au début, on est un peu surpris par l'attirance soudaine des deux joueurs mais dans un monde aussi éphémère qu'étrangement réel, on ne réagit pas de la même façon. Asuna et Kirito ne forment plus qu'un et j'ai complètement fondu. Ils se complètent et se protègent mutuellement, mais ils n'hésitent jamais à braver le danger, ensemble. Une telle connexion était juste magique et j'ai vraiment aimé les voir évoluer ensemble.

A côté, l'auteur n'épargne pas le lecteur concernant le background. En lisant, on a l'impression d'être nous même un joueur. Tout est expliqué avec fluidité et clairvoyance. Les illustrations viennent apporter un plus à toutes les explications parfois plus techniques. SAO est un univers réfléchi mais complètement addictif. Aussi, on comprend les joueurs sur leurs doutes à vouloir quitter le jeu après 2 ans de vie forcée à l'intérieur. 

L'action ne faiblissant jamais, on tourne les pages avidement. La première partie du roman se finit d'ailleurs bien trop tôt à mon goût! Quelle surprise de voir que l'auteur avait décidé de clôturer l'aventure de SAO directement dans son premier light novel. Quant à la seconde partie, elle se découpe en quatre courtes histoires narrant les aventures de différents personnages qui ont croisé à un moment donné notre héros Kirito. Même si j'ai moins apprécié ces personnages, ces flash-back apportent encore plus de poids à Kirito qui est décidément bien charismatique. Aussi, l'auteur n'oublie aucun détail quant à l'univers du jeu, des quêtes. Il n'hésite pas non plus à pointer du doigt les choix que font les joueurs et les conséquences de ceux-ci.

En bref, cet univers m'a complètement embarquée, à tel point que j'ai d'emblée commencé l'anime. Sword Art Online est écrit efficacement, et la narration se partage entre plusieurs protagonistes. Kirito et Asuna restent incontestablement les stars de ce roman et je me suis fortement attachée à ce duo. Le livre devrait ravir les fans de RPG en première ligne mais je lui souhaite de toucher un large public tant il mérite le succès. Vivement la suite car ce premier tome est un gros coup de coeur.

Note: Pour les moins initiés à ce genre d'univers, sachez qu'un lexique est proposé à la fin du roman. De même, les notes de l'auteur permettent de mieux comprendre la découpe du livre.

2 mars 2015

The Return [Titan #1]

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  • Nom: The Return [Titan #1] de Jennifer L. Armentrout
  • Lu en: anglais
  • Pages: 335 pages
  • Sorti le: 16 février 2015
  • Niveau de compréhension: facile à moyen
  • VF: non prévue pour le moment

Un an s'est écoulé depuis que Seth a passé un accord avec les dieux qui ont lié sa vie à la leurs. Et jusqu'à présent, les missions qu'ils lui ont donné ont été violentes et sanglantes - ce qui est ok pour Seth. Mais maintenant, Apollo a autre chose en tête pour lui: Jouer les protecteurs tout en gardant ses distances et pour quelqu'un qui a vraiment un problème de ce côté, cette nouvelle affectation va se révéler être un réel défi. Josie n'a aucune idée quel est le deal de cet homme hot et sexy, mais il ya fort à parier que son arrivée signifie que la nouvelle vie qu'elle a commencé après avoir quitté la maison est sur le point d'être transformée à la sauce olympienne. Soit Josie devient folle ou elle est entrain de prendre sa place au sein d'un mythe antique. Mais l'attraction improbable entre elle et le mystérieux Seth aux yeux d'or pourrait bien être la plus dangereuse chose de toutes.

Traduction personnelle du résumé.

The Covenant a été un immense coup de foudre, aussi j'attendais ce spin off avec grande impatience. Il faut dire que le personnage de Seth n'était pas vraiment dans mes grâces. Je le détestais même jusqu'au dernier tome de The Covenant: Sentinel. Là, Seth a révélé une autre partie de sa personnalité et il m'a beaucoup surprise. De fait, j'étais totalement curieuse de le découvrir dans sa propre histoire.

L'intrigue en elle-même m'a ravie, bien qu'honnêtement elle a été un peu trop plate. Quel bonheur de se replonger dans cet univers, de retrouver des personnages qu'on connait si bien, d'avoir un rappel des faits.... JLA a encore de la suite dans les idées, aussi l'intrigue mise en place ici est tout à fait logique et dans la continuité de celle de The Covenant. Un excellent point en tout cas parce qu'on prend très vite ses marques et on est à l'aise. J'ai beaucoup aimé l'intégration de Josie, l'héroine. Sa place est tout à fait justifiée et apporte un joli vent de fraicheur au monde déjà connu.

Par contre, comme je vous disais, le tout est globalement un peu plat. La raison est simple; The Return est classé New Adult à contrario de The Covenant. Aussi, connaissant bien JLA (je ne compte plus le nombre de livres lus de sa part), tout est souvent prétexte aux sentiments et plus si affinités. Seth est un chaud lapin - bon rien de nouveau de ce côté là - et son attirance pour Josie est évidente. Les deux protagonistes passent énormément de temps ensemble suivant les circonstances et la tension sexuelle se manifeste des leur première rencontre. JLA s'amuse alors à tourner son intrigue pour que les personnages puissent se retrouver à l'hotel - dans le même lit bien sur - à prendre des douches (à noter que dans ce roman, les héros en prennent des douches!) le plus souvent possible. Cela rend l'atmosphère plus électrique, plus romantique mais plutôt lassante. J'ai remarqué que l'auteure faisait souvent ça dans ses romans, elle s'arrange toujours pour que ses personnages se retrouvent coincés à l'hotel, ou fassent de longs trajets de voiture.... enfin vous voyez. Du coup, l'intrigue en prend un coup et on assiste au jeu du chat et de la souris entre Seth et Josie.

Heureusement, cette mise en avant des sentiments nous permet de connaitre mieux nos personnages. Josie est une héroine douce  mais au caractère bien trempé. Je l'ai beaucoup appréciée et j'ai trouvé toutes ses réactions crédibles. La pauvre en bave et son comportement est admirable. Le plus intéressant reste bien entendu Seth. On se rend compte qu'il a beaucoup de regrets et veut évoluer suite à ses erreurs. Il fait beaucoup d'efforts et Josie va être sa force. J'ai vraiment apprécié son côté protecteur et respectueux envers elle, surtout qu'il pense qu'il ne la mérite pas. Sa personnalité se dévoile et on s'y attache. Il reste autant badass mais voilà Seth, il est plus qu'être l'Apollyon. Et ça, j'ai adoré.

Quant au style, j'avoue avoir été décontenancée par le double point de vue. En effet, je ne pensais suivre que Seth à la première personne, mais nous suivons aussi Josie, également à la première personne. Et quelle surprise de constater qu'il n'y a aucune indication! On passe de l'un à l'autre majoritairement d'un chapitre à l'autre mais parfois, le narrateur change au sein même d'un chapitre et il faut à chaque fois reprendre ses marques. C'est un des gros reproches que je fais à l'auteure, il manque clairement une indication quant à ce double point de vue.

Si ce premier tome pose les bases, il offre tout de même de bons moments d'adrénaline, quoique trop furtifs. J'ai vraiment hâte de lire le second tome car j'ai le sentiment qu'il sera à un tout autre niveau et qu'on va autant en baver que les personnages!

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The Return a fait l'objet d'une lecture commune avec ma binôme Siham du blog Les faces cachées d'une flèche! Sans tarder, découvrez son avis sur le roman!

26 février 2015

Through the ever Night [Never Sky #2]

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  • Nom: Through the ever night [Never Sky #2] de Veronica Rossi
  • Lu en: anglais
  • Pages: 341 pages
  • Sorti le: 8 janvier 2013
  • VF: paru sous le nom "Ever Dark" en septembre 2013

Après leur séparation forcée, Aria et Perry laissent éclater leur passion au grand jour. Ils doivent pourtant se rendre à l’évidence : la tribu de Perry n’accepte pas la présence d’Aria, une Sédentaire. Aria décide alors de rejoindre seule la tribu des Cornans. La route est dangereuse mais, là-bas, la jeune fille pourra obtenir des informations sur le Calme Bleu, le seul endroit où l’Ether ne frappe pas, laissant aux hommes une chance de survie. 

J'ai essayé d'attendre un maximum de temps avant de craquer pour le tome 2 mais je n'ai pas tenu. L'univers me manquait de trop et aussitôt reçu, aussitôt lu. Through the ever night est une suite haute en couleurs, et j'ai adoré.

J'avoue que même si l'auteure a décidé de garder Aria et Perry séparés, vivants chacun leur propre périple, c'était pour la bonne cause. On a ainsi une vision plus large de l'univers, et on en apprend davantage sur les deux héros. Alors que Aria et Perry se retrouvent pour une courte durée, les retrouvailles ne se font pas dans la douceur. En effet, la tribut de Perry n'accepte pas Aria qu'ils ne considèrent pas comme eux. Contraints de cacher leurs sentiments l'un envers l'autre, Aria finira pas quitter le clan à la recherche de réponses et du Still Blue. C'est un coup dur pour Perry mais en tant que Blood Lord, il n'a d'autres choix que de rester au sein de sa tribut.

Débute ainsi l'aventure de ce second tome. J'ai bien apprécié la tournure des choses, en particulier du côté de Perry. Son rôle de Blood Lord l'oblige à penser à sa tribut à chaque instant et cela peut se révéler aussi épuisant que dangereux. Perry est encore jeune, aussi les membres de son clan ne sont pas toujours ravis de ses décisions, le mettant plusieurs fois dans des situations délicates. Les chapitres de Perry sont donc très intéressants car on en apprend énormément sur le mode de vie de ce clan, leurs croyances et coutumes. Mais l'Ether se fait de plus en plus menaçant et il est temps de penser à une porte de sortie.

Quant à Aria, si j'ai trouvé son périple avec Roar un peu moins palpitant, il nous permet de voir en dehors de la tribut et aussi de rester connecter au Smarteye et aux Realms. On se doute que quelque chose se trame et finalement on est pas surpris par l'alliance formée entre sois disant deux ennemis jurés. Cela dit, cette partie du recit met en avant les sentiments des personnages: l'amitié de Roar et Aria, l'amour d'Aria pour Perry qui se confirme en son absence, la perte d'un être aimé, le courage d'affronter ses peurs.... c'est une très belle panoplie. 

Aussi, l'action faiblit peu, ce qui donne au roman un côté très addictif. La fin réunit à nouveau nos deux héros pour notre plus grand bonheur. Mais le danger est bel et bien présent et il faut agir. Bien que l'auteure ne termine pas sur un cliffhanger, on a juste envie de lire le 3ème et dernier tome pour connaitre le déroulement de cette aventure originale et extraordinaire.

Toujours écrit avec fluidité et plaisance, cette saga devrait vraiment plaire aux inconditionnels de la dystopie. Original, prenant, Through the ever night puise surtout sa force dans ses personnages très attachants et courageux.

16 février 2015

Coeur Cerise [Les filles au chocolat #1]

coeur cerise

  • Nom: Coeur Cerise [Les filles au chocolat #1] de Cathy Cassidy
  • Lu en: français
  • Pages: 288 pages
  • Sorti le: 6 mars 2014
  • VO: paru sous le nom "Cherry Crush" en septembre 2010

Cherry, une jeune fille rêveuse de 13 ans, s’installe en Angleterre dans le Bn’B de Charlotte, la nouvelle compagne de son père. Mais avec Charlotte viennent Coco, les jumelles Summer et Skye ainsi que Honey, ses quatre filles... Cherry s'attache rapidement à cette nouvelle famille mais Honey, la plus âgée de ses demi-sœurs, n’apprécie pas l’arrivée de ce beau-père et ses projets de chocolaterie artisanale ! Alors, quand Cherry commence à craquer pour Shay, le petit ami de Honey, les ennuis s'annoncent.

Un grand merci à PKJ pour l'envoi de ce livre.

Coeur Cerise, c'est la petite lecture détente du dimanche après midi. C'était pile ce qu'il me fallait, du coup je n'en ai fait qu'une bouchée. Et j'ai trouvé ce roman vraiment hyper mignon.

Cherry et son père déménagent enfin chez Charlotte, la nouvelle compagne de Paddy. Mais avec elle, viennent aussi Skye, Summer, Coco et Honey. Pour Cherry c'est le grand stress, elle qui a toujours été l'exclue, va-t-elle pouvoir se faire accepter et aimer par sa nouvelle famille? Si les jumelles Skye et Summer ainsi que Coco l'apprécient d'emblée, ce n'est pas le cas de Honey, l'ainée. Commence alors une aventure humaine pour Cherry mais aussi pour toute la famille.

Coeur Cerise est un roman jeunesse très mignon qui conte l'histoire d'une famille recomposée. Cela demande du temps, de l'acceptation, des efforts, des sacrifices. Et j'ai beaucoup aimé cet aspect car chacun y met du sien ou presque. Dans ce premier tome, on suit les pensées de Cherry et on se rend compte que c'est une jeune fille perdue, rêveuse et solitaire. Pour se faire accepter des autres, elle n'hésite pas à broder des histoires qui la desservent. Cherry parait donc immature et peu fiable dans un premier temps. Mais très vite, ses efforts d'intégrations paient auprès de la famille, si ce n'est pour Honey qui ne supporte pas cette nouvelle vie.

Le roman s'étale sur les vacances d'été et on prend part à l'aventure. La construction d'une entreprise familiale, les amours interdits de Cherry....Cathy Cassidy n'en perd pas une miette pour aborder certains sujets, tantôt avec humour, tantôt avec sérieux. Tout ce petit monde se révèle attachant, même l'odieuse Honey. Chacun a son histoire à raconter et on prend plaisir à suivre la famille Tanberry. L'auteure a également une plume très agréable et un récit fluide, ce qui ne gâche absolument rien à notre découverte.

En conclusion, voilà un livre qui porte bien son nom. C'est un petit chocolat qui se déguste tranquillement. C'est agréable, frais et super mignon. A voir si, personnellement, je lirai la suite car il faut donc bien noter qu'il s'agit d'un roman très très jeunesse. 

10 février 2015

To all the boys I've loved before [#1]

to all the boys

  • Nom: To All the boys I've loved before [#1] de Jenny Han
  • Lu en: anglais
  • Pages: 422 pages
  • Sorti le: 7 aout 2014 pour cette édition
  • VF: paru sous le nom "A tous les garçons que j'ai aimés" le 11 février 2015

Lara Jean Song conserve ses lettres d’amour dans une boîte à chapeau que sa mère lui a donnée. Ce ne sont pas des lettres qu’elle a reçues, ce sont celles qu’elle a écrites. Une pour chaque garçon qu’elle a aimé. Lorsqu’elle écrit, elle ose ouvrir son coeur et dire toutes les choses que jamais elle n’exprimerait dans la vraie vie, car ses lettres ne sont que pour elle. Jusqu’au jour où Lara découvre que ses lettres secrètes ont toutes été postées… Elle doit soudain faire face à son passé amoureux, la situation devient vite hors de contrôle mais qui sait ? Quelque chose de positif pourrait ressortir de ces lettres, après tout.

Ce roman, c'est un vrai petit bonbon. Je le voulais depuis longtemps aussi je remercie chaleureusement Laetitia pour me l'avoir offert. J'ai passé un excellent moment lecture. To all the boys I've loved before est un livre léger, drôle, fun qui m'a complètement enchantée. 

Avec ce livre je me suis retrouvée quasi 12 ans en arrière, quand j'avais moi aussi 16 ans. Heureusement je n'ai pas vécu la même expérience que Lara Jean, mais cette héroine là, on peut facilement s'y identifier. C'est une fille dont la famille prend beaucoup de place, à laquelle elle donne énormément de valeurs. Je crois que c'est le premier trait de caractère que j'ai aimé chez elle car elle m'a fait pensé à moi. Elle préfère passer ses vendredis ou samedis soirs à la maison plutôt qu'à sortir. Et avec les garçons, n'en parlons pas, elle préfère les voir de loin et en rêver.

Mais lorsque ses lettres d'amour sont mystérieusement envoyées (bien que j'avais compris qui était l'expéditeur!), la vie amoureuse de Lara Jean prend un sacré tournant. Et là voilà qui prétend sortir avec le beau et populaire Peter Kavinsky. Commence alors l'histoire d'amour la plus tordante et la plus attachante qu'on puisse lire.

Oui, moi, j'ai tout de suite adhéré bien que je n'aurai jamais osé prétendre sortir avec un gars pour une quelconque raison. Mais dans le fond, Lara Jean a toujours eu un crush sur Peter donc ce n'était pas si innocent que ça. Le livre tourne alors autour de leur pseudo relation et c'est génial. On rit, on est frustré et on tourne les pages avidemment. Ce livre est tellement addictif! Parce que Lara Jean et Peter font peut être semblant mais on sent qu'il y a plus. Du coup on reste curieux tout le long.

Et autour de cette histoire d'amour, il y a tout le reste, la vie de famille, les liens forts que partage Lara Jean avec ses soeurs, les souvenirs... on ne peut que s'attacher à tout ce petit monde ou presque. Si Kitty, la petite soeur, a déjà un caractère bien affirmé, Margot, l'ainée est juste insupportable. La Reine Margot est du genre vénérée aussi quand elle part étudier en Ecosse, on est soulagé et Lara Jean peut enfin sortir de l'ombre. Et c'est trop mignon à voir car la jeune fille n'a aucune expérience en amour. On ne comprend pas toujours ses choix sur le moment mais avec du recul on se dit que n'importe quel ado a pensé comme ça au moins une fois! 

En bref, To all the boys I've loved before est une bulle de fraicheur qui nous relaxe et nous fait passer un excellent moment. Les chapitres courts, la plume simple et fluide rende ce roman complètement addictif. J'ai tellement aimé que si j'avais la suite sous la main, je plongerai dessus sans hésiter! Vivement juin parce que Lara Jean n'a pas fini de nous surprendre! 

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