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30 mars 2015

The fine art of pretending

fine art

 

  • Nom: The fine art of pretending de Rachel Harris
  • Lu en: anglais
  • Pages: 296 pages
  • Sorti le: 30 septembre 2014
  • Niveau de compréhension: moyen (expressions assez ciblées)
  • VF: non prévue

Selon les gars de Fairfield Académie, il y a deux types de filles: les filles avec lesquelles vous couchez, et les filles avec lesquelles vous êtes amis. Alyssa Reed, 17 ans, fait partie de la seconde catégorie et déteste ça. Commençant sa dernière année de lycée, elle conçoit un plan pour devenir le premier type, et elle jette son dévolu sur le parfait Justin Carter, le mec le plus canon de Fairfield Académie et joueur le plus notoire. A 57 jours du bal de promo, Aly lance l'Opération Sex Appeal et quitte son image de garçon manqué. Il ne reste plus qu'à attirer l'attention de Justin. Mais quand son meilleur ami s'en mêle et devient le prétendu petit copain d'Aly, tout n'est qu'une question de temps. Alors que tout se passe comme prévu, l'inévitable "rupture" entre Aly et Brandon les laisse aussi chamboulés que leur amitié, des sentiments s'étant invités....

Traduction personnelle du résumé.

Ouch. Warning, cette chronique risque d'être assez négative. J'avoue que j'essaie de toujours rester objective avec les lectures qui me plaisent moins mais ici, je n'ai vraiment rien trouvé de bon. Tout est à jeter! Pourtant, le résumé laissait entrevoir une histoire d'amour plutôt sympa qui part d'un principe de base déjà bien exploité dans d'autres romans. Malheureusement, le rendu est sincèrement minable.

Alyssa Reed, Aly pour les amis, prend conscience un beau jour qu'elle n'attire pas les mecs. Aly est assez garçon manqué et est considérée comme la bonne copine. Mais elle en a marre. Alors avec ses deux amies, elle décide de changer de cap et de devenir une bombasse: fini les pantalons cool et les t-shirts larges, bonjour petits tops et mini jupes. C'est parti pour l'opération Sex Appeal.

Sauf que dans l'équation, on ajoute Brandon, le meilleur ami d'Aly. Lui qui la connait par coeur a de graves soucis hormonaux depuis qu'il a vu Aly à moitié habillée. Et oui, sous ses t-shirts, Aly est une vraie bombe! Et il ne l'avait jamais vu, quelle tristesse..... Mais bon, en idiot qu'il est, il lui explique que les mecs de l'école avaient classé les filles en deux groupes: les filles faciles et les moins accessibles. La première catégorie représentant toutes les connasses qui couchent avec tout ce qui passe, tandis que la seconde abrite les filles sérieuses pour lesquelles les mecs doivent faire des efforts. Aly apprend alors qu'elle fait partie de la seconde catégorie. Alors que cela devrait lui faire plaisir, mademoiselle est vexée!!!!! VEXÉE! Non mais là c'était déjà trop pour moi.

Malheureusement, le plan foireux ne s'arrête pas là. Aly décide donc qu'il est tant qu'elle devienne une fille facile. Pour ça, il va falloir attirer Justin dans ses filets, LE mec le plus canon de l'école. Et pour ça, il va falloir le rendre jaloux. Quoi de mieux que de prétendre qu'elle couche avec Brandon? Le faux couple se lance alors dans une superbe comédie....

Je vous laisse imaginer la suite. Aly et Brandon, meilleurs amis, qui jouent au couple et qui vont se brûler les ailes. Le dénouement est tellement prévisible. Et même s'il est mignon, le reste est à vomir. Je ne sais pas ce que l'auteure avait fumé mais honnêtement, les ados qui lisent ça vont se faire une belle image: en gros, pour être populaire, vaut mieux être une pétasse qui couche avec tous les mecs, et c'est tout, sinon tu vaux pas le coup. Quant aux mecs, pas un pour relever le niveau, l'auteure ici les fait tous passer pour des obsédés qui passent de filles en filles comme s'ils changeaient de chemise tous les matins. C'est répugnant. Encore que, à cet âge, l'amour est fragile, les jeunes aiment expérimenter mais quand même. The fine art of pretending est une grosse blague, une arnaque bien remplie de clichés immondes. 

Les personnages sont aussi charismatiques qu'un ver de terre. Rien n'est développé, c'est affligeant. Aly est sans doute l'héroine qui a le moins de respect pour elle-même parmi toutes celles que j'ai rencontrées dans mes lectures. Brandon ne vaut guère mieux. Son pseudo drame personnel est censé nous attendrir, si seulement il avait été correctement pensé! Les autres personnages sont à oublier aussi. 

Le style de l'auteure n'est pas non plus sensationnel. Rachel Harris utilise beaucoup d'expressions ciblées "jeunes" dans son récit et c'est parfois assez déstabilisant. Le langage en anglais est même cru pour certaines expressions, de fait je considère ce roman avec un degré moyen de difficulté. J'avoue ne pas avoir tout compris au début tant c'est particulier.

Cette histoire ne vaut donc pas un clou. Superficiel est le mot qui colle le mieux à ce roman. Je m'attendais à une histoire d'amour sincère et mignonne, un peu comme A tous les garçons que j'ai aimés, et bien on en est très, très loin. Subjuguée par tant de clichés, j'ai même fini par survoler une partie du roman. Il ne méritait pas plus mon attention. Quel gâchis!

lecture-commune

The fine art of pretending a fait l'objet d'une lecture commune avec mon amie Laetitia du blog Sous le feuillage! Sans tarder, découvrez son avis sur le roman!

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Commentaires
M
C'est toujours honnête et expliqué comme ressenti donc même si du coup ce ne sera pas une de mes prochaines lectures, j'apprécie de savoir pourquoi tu as été si déçue !
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L
Ta chronique est trooop géniale. Au moins tu as raison de ne pas ménager le message pas très glorieux de ce roman. Pff quelle image donne t'on aux jeunes filles!! En tout cas notre prochaine LC ce sera un carton plein. Et malgré que ce roman était nul...ben j'ai adoré échanger avec toi ;-)
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M
Le message qui sort de se livre n'est pas conseillé aux adolescents, ça c'est sûr !! Je ne le lirai pas ^^
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