Splintered
- Nom: Splintered [Splintered #1] de A.G Howard
- Lu en: anglais (370 pages)
- Sorti en: janvier 2013
- VF: non prévue pour le moment
- Ma note:
Alyssa Gardner entend les chuchotements des insectes et des fleurs, ce qui a précisément envoyé sa mère dans un hôpital psychiatrique quelques années plus tôt. Cette malédiction familiale remonte à son ancêtre Alice Liddell, la source d'inspiration de la vie réelle pour les aventures d'Alice de Lewis Carroll au pays des merveilles. Alyssa semble peut-être folle, mais elle parvient à garder la face. Pour l'instant...
Splintered est un de ces livres qui vous emportent des les premières pages dans son univers. Pour autant, j’ai – paradoxalement – peiné à le lire. Oui, ce ne fut pas une lecture simple à mon sens, sans doute parce que le vocabulaire riche et spécifique m’a énormément freiné dans ma progression, ce qui entre nous est rare puisque je lis en VO depuis plus de 2 ans, mais comme quoi !! Cela dit, même s’il m’a fallu des plombes pour arriver au bout, je dois reconnaître que ce livre est très bon.
Alyssa est une descendante de Alice Liddell, LA Alice du Pays des Merveilles. Depuis toujours elle se sent comme différente et entend le murmure des fleurs et autres insectes. Cela la rend un peu folle mais elle tente de faire « comme si ». Cela dit, rien ne l’épargne puisque sa mère est depuis des années enfermée dans un asile pour fous. Un jour tout se précipite et Alyssa se décide à prendre les choses en main. Pour sauver sa mère, elle fait face à son destin.
Destin qui la précipitera dans le fameux trou de lapin qui l’emmènera au Pays des Merveilles avec son meilleur ami Jeb – pas vraiment au programme mais vous savez avec la magie on peut s’attendre à tout ! Commence alors pour les deux amis une quête hors du commun, sombre et angoissante, remplie de rebondissements et de révélations….
Sur ce point je dois admettre que l’auteure a très bien su revisiter le livre de Lewis Carroll. C’est très bien écrit (un peu trop comme je vous disais !), c’est très imagé, rempli de couleurs (un peu comme le Alice de Tim Burton avec ces couleurs vives), c’est sombre, dangereux, poétique, féerique bref on est emporté dans ce tourbillon avec Alyssa et Jeb. Pas une minute de répit, c’est très intense. Seulement voilà, par moment j’ai eu l’impression de suivre une succession d’événements à la chaîne. C’est un peu trop rapide par-ci par-là mais avait-on le choix ? L’auteure m’a donné le sentiment qu’il fallait impérativement vivre l’aventure d’Alice du début à la fin (vous savez, la forêt des roses, l’océan de larmes, la chenille, le chat, etc….). Heureusement, ce n’est pas QUE ça. L’auteure prend en effet des initiatives, notamment avec le personnage de Morpheus, très énigmatique, attirant comme arrogant, bref avec lui on ne sait pas sur quel pied danser et cela, jusqu’à la fin ! C’est le personnage le plus intéressant et le plus surprenant ! Grâce à lui, cette histoire à la Alice devient différente et originale. Un personnage qui vaut sacrément le détour et qui donne du cachet au livre !
Quant au reste de la troupe, j’ai trouvé Alyssa moyennement attachante, je trouve qu’il lui manque un truc pour être l’héroine presque parfaite. Jeb m’a donné l’impression d’être transparent même s’il a réussi à me toucher. Enfin, j’ai fort apprécié croiser le chemin de la Reine blanche, des soldats de cartes… On est immergé dans ce monde enchanté et au final, on ne peut admettre qu’une chose : malgré quelques défauts, ce livre est tout de même un régal d’imagination !