Written in the stars de Ali Harris
- Nom: Written in the stars de Ali Harris
- Lu en: anglais
- Pages: 450 pages
- Sorti le: 1er juin 2014
- Editeur: Simon & Shuster
- Tome Unique
Have you ever wondered 'what if?'. What if you'd taken that other job, gone on a date with that other guy, moved to a different city. Would an alternative life path have led to a happier ending? Now imagine if you could have taken both paths. When Bea Bishop slips while walking down the aisle on her wedding day, she is momentarily knocked unconscious. Her world splits and her parallel lives take her on two very different journeys. In one existence, Bea flees back down the aisle and out of the church. In the other she glides blissfully towards Adam, her intended. But which story will lead to her happy ever after?
Ce roman m'a été offert par une amie qui revenait d’Écosse. Je dois vous avouer que j'ai pris un peu peur en le voyant parce que j'ai tout de suite compris qu'il s'agissait d'une lecture VO et ça faisait très longtemps que je n'avais pas lu en anglais. Mais j'avais quand même très envie de le lire parce que la couverture est belle et le titre attirant. Et puis il y avait cette petite phrase qui disait que c'était LE roman pour toutes les filles qui se sont déjà demandées « et si ». Et le « et si » c'est tout moi.
Written in the stars raconte l'histoire de Béa, qui le jour de son mariage, devant l'autel, s'évanouit. Et de là, naissent deux différentes versions de sa vie. L'une où elle épouse Adam son fiancé, comme prévu, et l'autre où elle l'abandonne et s'enfuit. On a donc tout au long du roman, ces deux versions et j'ai carrément adoré ce principe parce qu'il apporte des réponses aux questions que je me suis toujours posées. Est-ce qu'un élément, un choix, une décision peut bouleverser notre vie et la rendre complètement différente ? Ou est-ce qu'il y a un destin pré-écrit qui nous conduira toujours au même endroit peu importe le chemin choisi ?
Je vais vous donner un petit exemple pour clarifier mes réflexions. Lundi matin, j'arrive en retard au boulot et mon patron décide de me virer. Si j'étais arrivée à l'heure ce matin là, il ne m'aurait pas viré ou est-ce que j'aurais été renvoyée dans tous les cas ?
Pour en revenir à notre histoire, dans chaque version, la vie de Béa évolue pour le meilleur et pour le pire. J'étais donc très curieuse de connaître la fin de chaque version pour enfin avoir une réponse à mes questions. Je ne dirais pas pour autant que ce roman est addictif. Déjà parce qu'il y a des passages un peu longs, descriptifs. Et je ne sais pas si ces passages difficiles l'étaient seulement parce que je les lisais en anglais et que je comprenais pas tout ou s'ils m'auraient dérangé également dans une lecture en français. De plus, l'histoire évolue assez lentement, il n'y a pas trop d'action. En fait il ne se passe pas grand chose parce que le plus intéressant se passe dans la tête de Béa.
Béa est un personnage que j'ai adoré. C'est une jeune femme qui se pose beaucoup de questions, ayant un passé de dépressive, elle n'ose pas prendre de grosses décisions et préfère laisser les gens qui l'entourent décider pour elle. Elle a peur d'être heureuse parce qu'elle n'est pas certaine de mériter ce bonheur. Pourtant le jour de son mariage, elle va faire un choix décisif qui va la conduire à plusieurs changements quelle que ce soit la version de l'histoire. On va donc suivre toutes ses réflexions, toute son évolution, tous ces changements. Par moment j'ai presque eu l'impression de lire un roman de développement personnel et j'ai adoré cet aspect du roman.
J'ai été surprise d'être touchée par cette histoire. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais elle a sans aucun doute quelque chose d'émouvant. C'est un roman très bien construit, très bien fait au point qu'il m'a donné l'impression de regarder un film.
En bref, je suis vraiment contente d'avoir persévéré dans ma lecture VO malgré des débuts difficiles parce que j'ai tout simplement adoré ma lecture.
Le premier jour du reste de ma vie de Virgine Grimaldi
- Nom: Le premier jour du reste de ma vie de Virgine Grimaldi
- Lu en: français
- Pages: 336 pages
- Sorti le: 4 mai 2016
- Editeur: Le Livre de Poche
- Tome unique
Marie a tout préparé pour l’anniversaire de son mari : décoration de l’appartement, gâteaux, invités… Tout, y compris une surprise : à quarante ans, elle a décidé de le quitter. Marie a pris « un aller simple pour ailleurs ». Pour elle, c’est maintenant que tout commence. Vivre, enfin. Elle a donc réservé un billet sur un bateau de croisière pour faire le tour du monde. À bord, Marie rencontre deux femmes qui, elles aussi, sont à la croisée des chemins. Au fil de leurs aventures, parfois loufoques, elles pleurent et rient ensemble, à la reconquête du bonheur. Leurs vies à toutes les trois vont être transformées par ce voyage au bout du monde.
Virginie Grimaldi est une auteure que je n'avais jamais lue mais j'en rêvais depuis longtemps parce que j'adore les titres de ces romans. J'ai donc choisi Le premier jour du reste de ma vie, un peu au hasard en me fiant seulement au titre. Je ne suis pas déçu de ma lecture puisque j'ai découvert un bon roman feel good qui m'a donné envie d'en lire d'autres.
L'histoire est très simple. C'est une femme qui décide du jour au lendemain de divorcer, et d'embarquer à bord d'une croisière pour faire le tour du monde. Ce n'est pas une intrigue qui casse trois pattes à un canard mais ce n'est pas nécessaire. C'est simple, fort sympathique, et ça fait du bien. J'ai bien aimé cette histoire qui m'a donné une envie folle de changement. En lisant ce livre, on a envie de faire comme Marie, de changer de vie, de partir en croisière, de voyager, de se découvrir. On a envie d'envoyer valser sa routine, comme Marc fait valser sa cuillère...Pardon je m'égare.
Pour en revenir à nos moutons, on va suivre dans ce roman, trois personnages : Marie, Anne et Camille. Ce sont trois femmes de générations différentes, qui se complètent bien, et nous offrent un beau trio. En ce qui concerne l'émotion, Le premier jour du reste de ma vie n'est pas un roman particulièrement émouvant ni même très drôle. C'est un roman feel good, il nous met de bonne humeur et nous fait sourire. Il n'y pas vraiment de surprise non plus mais c'est absolument pas gênant.
Je ne peux pas dire que ce roman est super addictif étant donné que je l'ai intégralement lu durant mes quinze minutes matinales quotidienne que je réserve à la lecture. Autrement dit, je n'ai pas éprouvé le besoin de me replonger dans ce roman en pleine journée. Mais ça ne veut pas dire qu'on s'ennuie pour autant. Non, c'est fluide, ça se lit bien, ça se lit vite.
En bref, ce fut une bonne lecture qui m'a donné envie de lire d'autres romans du même genre. Ce n'était pas transcendant mais c'est une lecture qui m'a fait du bien et c'est amplement suffisant.
Bal de givre à New York de Fabrice Colin
- Nom: Bal de givre à New York de Fabrice Colin
- Lu en: français
- Pages: 304 pages
- Sorti le: 5 janvier 2011
- Editeur: Albin Michel
- Tome unique
Anna Claramond ne se souvient plus de rien. Seul son nom lui est familier. La ville autour d'elle est blanche, belle, irréelle. Presque malgré elle, la jeune fille accepte l'aide du beau Wynter, l'héritier d'une puissante dynastie. Bal de rêve et cadeaux somptueux se succèdent avec lui mais Anna sent que quelque chose ne va pas. Qu'elle est en danger. De plus, des indices et des messages sont semés à son attention par l'insaisissable Masque, un fugitif recherché. Qui est son ennemi, qui est son ami ? Anna sait qu'elle doit se souvenir. Mais que lui réservera sa mémoire une fois retrouvée ?
J'avais lu ce livre, il y a neuf ans, quand j'étais encore une jeune collégienne et je l'avais adoré. Mais je n'avais aucune intention de le relire jusqu'à ce que je croise Fabrice Colin, l'auteur, au salon du livre à Montreuil. Comme vous vous en doutez, je me suis dit il faut absolument que j'achète Bal de givre à New York pour me le faire dédicacer. Et je ne regrette pas du tout mon achat puisque ce fut un véritable coup de cœur pour la deuxième fois.
Il faut savoir que je n'aime pas, en général, la relecture. J'aime garder ma première impression sur un roman surtout si elle est très bonne parce que j'ai toujours peur de moins aimer à ma seconde lecture et du coup de changer à tout jamais mon souvenir du livre. Donc je ne relis pas, sauf que là c'était une occasion parfaite. Et puis ma lecture remontait à tellement loin que je me souvenais à peine.
Bal de givre à New York nous raconte l'histoire d'Anna, une jeune fille, qui suite à un accident, a un peu perdu la mémoire. Elle ne se souvient de presque rien, et au fil de l'histoire ses souvenir remontent. J'ai adoré cette intrigue. Mais ce que j'ai aimé par dessus tout, c'est l'ambiance, de ce roman. On est plongé dans un univers futuriste, hivernale, onirique, féerique et totalement ennivrant. C'est très intriguant, on se pose mille et une questions, on ne comprend pas grand chose et j'ai adoré ça.
Le personnage principal Anna est complétement perdu et nous aussi. Comme c'était une relecture, j'essayais de me souvenir, de me rémémorer ce que j'avais oublié. Comme Anna qui sentait que quelque chose chose clochait, moi j'avais le sentiment d'avoir oublié quelque chose de fondamental durant toute ma lecture. Je ne sais pas si c'était du au fait que je le lisais pour la seconde fois mais je suis sûre que ce sentiment étrange qu'il y avait quelque chose d'anormal, quelque chose qui clochait, m'avait envahi dés la première lecture. Par conséquent, je me sentais exactement comme Anna.
En ce qui concerne Wynter, l'autre personnage important, j'ai eu beaucoup de mal à le cerner. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'en plus d'être riche, opulent avec un air princier, il est mystérieux. J'avais l'impression qu'il nous (à moi et à Anna parce que oui quand je lis un livre, je me considère comme un personnage) cachait quelque chose. La relation entre lui et Anna m'a paru très rapide mais je sentais que ça faisait parti de quelque chose de plus grand donc ça ne m'a pas tellement dérangé.
Bal de givre à New York est un roman très addictif parce que tu as toujours cette envie de comprendre ce que tu ne comprends pas, de donner un sens à cette histoire. En plus d'être addictif, il a le mérite d'être surprenant. La fin était tellement innatendu que j'avais les larmes aux yeux. Avant de terminer cette chronique, je tenais à dire que j'ai adoré le style d'écriture de Fabrice Colin.
En bref, ce roman fut un véritable coup de cœur. J'ai adoré cet univers très intrigant et ennivrant ainsi que la fin surprenante. C'est carrément un livre que je vous recommande.
Laisse tomber la neige ! de Cécile Chomin
- Nom: Laisse tomber la neige ! de Cécile Chomin
- Lu en: français
- Pages: 317 pages
- Sorti le: 7 novembre 2018
- Editeur: J'ai Lu
- Tome unique
Le jour où tout a commencé ? Celui où je me suis embourbée dans la neige, en pleine nuit, à 600 km de Paris, après avoir été plaquée devant l'autel. La Reine des neiges, c'était moi, version robe en lambeaux et pieds gelés. C'est là que j'ai cru voir un grizzly. Un plantigrade genre Chabal, debout sur ses pattes arrière et plein de poils, qui a rugi : " Qu'est-ce que vous faites sur ma propriété? . Hourra ! il y avait un habitant dans ce coin perdu. J'ai avisé la propriété : en fait, c'était un vieux chalet. Mais si je ne voulais pas mourir de froid, j'avais intérêt à convaincre l'autochtone de m'héberger pour la nuit...
Ce titre faisait partie de ma PAL de romance de Noël pour la période actuelle. Comme quasiment l'intégralité de cette PAL, je l'ai choisi pour sa fabuleuse couverture. Sauf que cette fois, j'ai bien lu et apprécié la quatrième de couverture. Ce livre raconte l'histoire de Claire qui, après avoir été abandonnée à l'autel le jour de son mariage, va décider sous les conseils de sa sœur d'aller passer quelques jours à la montagne pour se ressourcer. Et c'est à Cambairoux, dans ce petit cadre idyllique qu'elle va rencontrer Hugo...
Je ne vais pas y aller par quatre chemins et je vais tout de suite vous annoncer la couleur. J'ai adoré ma lecture, et je vais tout de suite vous dire pourquoi. Tout d'abord, si l'on oublie la couverture adorable, la première chose qui m'a plu c'est l'intrigue. Elle a le mérite d'être simple et efficace. De plus, elle pourrait très bien être le synopsis d'un ces films de Noël qui passe à la télé, et je vais vous dire : j'adore ces films tout mignons.
Laisse tomber la neige ! n'est pas seulement une histoire toute choue et mignonne. C'est avant tout une histoire franchement drôle et on s'en rend compte dés les premières pages. Claire, le personnage principal, est un peu, voire complètement folle et on adore ça ! Sa folie la rend totalement fun, rigolote et surtout attachante. Hugo lui est un peu différent, peut-être un peu plus censé mais en tout cas moins ouvert et moins joyeux. Du coup, évidemment ça matche complètement ! Je crois que c'est la première fois dans un livre que j'ai autant shippé deux personnages.
C'est une romance de Noël plutôt fun et drôle qui se lit très vite. Elle est fluide, légère et d'ailleurs j'ai adoré la narration. Celle ci alterne entre Claire et Hugo et c'est vraiment sympa d'avoir les deux points de vue constamment. De plus, la magie de Noël est bien présente, on ressent vraiment toute cette ambiance chaleureuse de Noël et c'est très appréciable.
En bref, Laisse tomber la neige est une romance de Noël adorable. Très drôle, très fraîche, elle fait clairement partie de ces romans feel good qui nous font du bien. Parfaite en cette période hivernale, je vous la conseille grandement.
Le roi serpent de Jeff Zentner
- Nom: Le roi serpent de Jeff Zentner
- Lu en: français
- Pages: 400 pages
- Sorti le: 7 février 2019
- Editeur: PKJ
- Tome Unique
Dill ne nourrit aucun espoir quant à sa vie future : après la fin du lycée, il travaillera – c’est sûr – à temps plein dans le supermarché du coin pour subvenir aux besoins des siens. Lydia, sa meilleure amie, s’envolera pour New York et l’oubliera vite. Il s’interdit de s’imaginer un avenir meilleur, car le sort semble s’acharner sur sa famille, où deuils et scandales se succèdent. Dill cherche même à étouffer la petite étincelle d’espoir allumée par Lydia. Mais, petit à petit, la vie reprend ses droits et le jeune homme se laisse tenter par le rêve d’une vie plus belle, ailleurs. Son destin sinueux lui prouvera que les nouveaux départs sont possibles et qu’ils sont aussi synonymes de fin. Car, pour muer et enfin se trouver, il faut accepter bien des sacrifices…
Le roi serpent m'a au tout début de ma lecture, laissé perplexe. Je ne savais rien de l'histoire, n'avais pas lu la quatrième de couverture et avec le titre, je m'attendais à de la fantasy ou du moins du fantastique. En fait rien à voir, Le roi serpent s'inscrit dans un contexte contemporain et l'on suit trois adolescents en classe de Terminale.
Sincèrement, j'éprouve de moins en moins l'envie de lire ce genre de récit parce que tout se ressemble : l'amour, l'avenir, la fac... mais ici, passé la rencontre des personnages, l'auteur s'intéresse plus au contexte social, au déterminisme social... et les personnages de Dill et Travis me sont apparus sous un jour nouveau. Il sera bien question d'un roi serpent en lien avec l'extrêmisme religieux du père de Dill, pasteur pentecôtiste en prison. D'ailleurs le passage sur l'histoire familiale de Dill est captivant et le titre est enfin expliqué d'où le lien.
Avec un début un peu difficile, j'ai enfin réussi à m'attacher aux personnages : trois adolescents bourrés de rêves, d'envies, d'espoir, de volonté qui se préparent à leur avenir. Si pour Lydia, c'est facile sachant déjà quelle voie elle envisage et quelle fac elle veut aller, Dill porte un lourd héritage, un père en prison et une histoire familiale compliquée, et Travis doit affronter les colères d'un père alcoolique et violent suite au décès de son frère aîné. Lydia va essayer de les aider mais dans sa tentative de les convaincre, elle est égoïste et ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Elle ne regarde que le but sans comprendre que Dill et Travis sont contraints à des problèmes d'argent ou de choix familiaux ou tout simplement de choix de vie. Comme si ils avaient le choix, alors que non.
On navigue dans du young adult contemporain lourd et triste avec une alternance des voix pour suivre les pensées de chacun et des scènes dramatiques qui m'ont pris au coeur. Surtout au niveau de certains mots, durs à entendre pour un adolescent. Pour Dill, c'est le poids de la religion de ses parents qui l'entrave alors que pour Travis, c'est la survie et le besoin de ramener de l'argent au foyer malgré un père violent.
En bref, émotions et espoir se heurtent dans un final en demi teinte, mais dont le message reste lumineux et plein de courage. Une chouette lecture qui reste une belle surprise, malgré la dureté de certains propos et le tour dramatique que prend le milieu du roman.
Tiny Pretty Things de Sona Charaipotra & Dhonielle Clayton
- Nom: Tiny Pretty Things de Sona Charaipotra & Dhonielle Clayton
- Lu en: français
- Pages: 453 pages
- Sorti le: 2 mai 2019
- Editeur: Hachette Romans
- VO: paru sous le nom Tiny Pretty Things en mai 2015
- Premier tome d'une duologie
Gigi, Bette et June sont danseuses dans la prestigieuse école du Ballet de New York. Lorsque Gigi, nouvelle et seule élève noire, est choisie pour incarner le rôle phare du premier ballet de l'année, les rivalités se déchaînent. Bette, ballerine star de l'école, est prête à tout pour récupérer son titre et éviter la rage de sa mère, qui ne tolère pas qu'elle ne soit pas la meilleure. June rêve quant à elle de ne plus être cantonnée au rôle de l'éternelle doublure. Les trois filles ont bien du mal à résister à la pression du monde impitoyable de la danse. Et les choses vont empirer... jusqu'au drame.
Tiny Pretty Things ou l'univers impitoyable de Dallas, de la danse !! raconté par trois adolescentes, danseuses à l'école du Ballet de New-York. Gigi, l'étoile montante, Bette la jalouse et June la battante. Lorsque Gigi la seule danseuse noire et nouvelle en plus vient d'être choisie pour incarner le rôle vedette du premier ballet de l'année, ça fait un tolé dans l'école et Bette, jalouse va élaborer une petite vengeance. Alors qu'elle était la ballerine préférée de l'école, Bette a surtout du mal à accepter de ne plus être au centre de l'attention des professeurs et de son petit ami. June quant à elle, d'origine coréenne, en a marre d'être reléguée au rand de doublure. Pressions, rivalités, coups bas, jalousies et trahisons, Tiny Pretty Things explore les bas fonds de l'univers de la danse, où tous les coups sont permis pour obtenir sa place sur le devant de la scène...
J'ai peu lu de romans qui se passent dans l'univers de la danse, seulement La danse des ombres que j'avais adoré et qui était hyper original mais qui ne traitait pas des relations au sein des danseuses. Alors j'étais curieuse de lire ce titre surtout que l'équipe a fait un superbe travail de promo dessus et que forcément cela donnait envie de le lire ! La curiosité prenant le dessus, je n'ai pas mis longtemps à le sortir de ma pile. Je dois dire que après coup, je ne suis pas hyper enthousiaste et emballée par ce titre mais la fin était tellement dingue et géniale que j'ai envie de connaître la suite.
C'est là tout mon drame!!!Parce que je n'ai pas accroché à certains personnages mais que j'ai beaucoup aimé Gigi même si elle est un peu psycho-dramatique et un peu trop timorée à mon goût, elle reste la plus gentille des trois protagonistes et selon moi la plus honnête. Car mes lecteurs!!! on va tomber dans un univers complètement fou et mesquin, où je me suis désespérée de voir tant de jalousies, de rivalités, de trahisons, de méchancetés... Alors oui nous sommes en plein dans une sorte de Little Pretty Liars mais arrêtons là la comparaison parce que dans Tiny Pretty Things c'est du niveau de maternelle ou collège. Le récit en alternance des trois voix est plutôt sympa à suivre mais mon dieu que de gamineries et d'immaturité pour un univers qui demande quand même un minimum de responsabilités et de sérieux, de sacrifices et de réflexions !
On est à fond dans la compétition et tout tourne autour de "je serais la plus belle/ meilleure pour aller danser". Chamailleries, disputes, sournoiseries et psycho-drames viennent un peu surcharger l'intrigue qui se veut pleine de suspense. Mais ce n'est un scoop pour personne que Bette est dans tous les coups... mais finalement on va s'apercevoir que non. Ce qui nous tient en haleine ce n'est donc pas les personnages à proprement parler mais jusqu'où les danseuses vont aller pour se venger et gagner la partie. On est plus dans un univers de danse mais sur un ring de boxe !!!
Le roman aura le mérite de retranscrire à la perfection ce que peuvent être les sentiments de jalousie, l'ambiance tendue et stressante dans lequel évolue les personnages et toutes les problématiques du corps, de la minceur, du poids, des apparences. Comment la jalousie peut-elle déclencher des comportements à risque et dangereux, voire totalement extrêmes ? Pour moi, Gigi et June ont de réels problèmes, entre la thématique de la maladie cardiaque pour l'une, et les conflits familiaux pour l'autre. Mais Bette, mon dieu qu'elle m'a énervé celle là !!
En tout cas les auteures ne nous épargnent rien de leurs états d'âme et on prend plein la vue. J'ai toujours du mal à cerner June mais c'est l'héroïne qui m'a le plus bluffé par son évolution psychologique. Quant à Bette, elle n'est pas toujours la coupable que l'on croit et on peut avoir quelques surprises dans ce premier volume.
En bref, une lecture agréable donc mais dont le potentiel addictif m'a été gâché par ce poids lourd des mesquineries. Il n'y a pratiquement que de ça et franchement ça m'exaspère. Cela alourdit l'ambiance déjà tout en tension mais le suspense reste présent. Pour ma part cette série doit encore faire ses preuves dans le deuxième tome mais l'univers de la danse, des spectacles est vraiment bien décrit. Puis la fin est assez incroyable, on ne sait qui croire et comment les choses ont dégénérées aussi vite... A suivre donc !
Roi de cendres de Kayla Ancrum
- Nom: Roi de cendres de Kayla Ancrum
- Lu en: français
- Pages: 336 pages
- Sorti le: 20 février 2019
- Editeur: Milan
- Premier tome d'une duologie
August et Jack n'ont jamais fait partie du même monde. August est discret, alors que Jack est la star du lycée. Pourtant, tous deux partagent bien des secrets, à commencer par leur amitié qui remonte à l'enfance. Quand Jack semble envahi par des hallucinations inquiétantes, c'est le monde d'August qui s'effondre. Il réagit alors de la seule façon qui lui semble envisageable : en plongeant dans la folie de Jack.
Rois de cendres est un roman subtil malgré sa violence. La violence du début de deux arrestations pour acte de vandalisme et pyromanie, violence du monde dans lequel vivent August et Jack, le trafic de drogue, la montée progressive de la folie et des hallucinations de plus en plus immersives, la violence de la relation toxique et nuisible... mais c'est aussi une histoire d'amitié hors norme, atypique et insolite, voire d'une histoire d'amour entre deux êtres qui ne peuvent imaginer vivre séparés l'un de l'autre. C'est un roman choc, qui interpelle, parfois dérange et vous percute, même si pour moi il est écrit avec sensibilité et émotions, avec subtilité et tendresse.
J'ai trouvé les notes de l'auteure absolument convaincantes et importantes. Chacun à sa manière, August comme Jack manquent d'affection dans leur quotidien respectif et familial. C'est ce manque qui les unit l'un à l'autre. Se créer alors une dépendance fusionnelle entre ces deux personnages. C'est ce que raconte Rois de cendres et comment cette dépendance relationnelle se manifeste concrètement. Puis Jack est victime d'hallucinations et se prend pour le Roi d'osier. Il doit trouver le Bleu merveilleux et part dans des délires dangereux et graves. Que va faire August ? Comment va t-il réagir ?
Rois de cendres est une lecture différente qui pour ma part m'a beaucoup plu mais que j'ai lu avec un certain détachement et du recul. Il est fort d'un point de vue psychologique et la montée tout en tension, tout en stress rend la lecture pleine de suspense et terriblement addictive. Je l'ai lu quasi d'une traite et je ne pouvais plus m'arrêter. Je me souviens d'avoir eu peur pour ces deux là et me demander jusqu'à quel drame ils vont se rendre compte que leurs actes mèneront vers l'impasse.
Mais j'ai été touché aussi, et émue par ce soutien inconditionnel que August apporte à Jack. Comment ils se font du bien mais aussi du mal tous les deux, pourvu qu'ils soient ensemble. L'objet-livre, sa mise en page, les photographies, tout concourt à une expérience littéraire pour mieux s'imprégner de cette histoire unique. C'est intense et toujours troublant... c'est plein de contradictions et de sentiments exacerbés. Ca nous parle d'envies, d'obsessions, de résignations, de négligence, de noirceur et tout ça grandit au fur et à mesure que la folie s'installe dans la tête de Jack.
En bref, une lecture choc, une lecture passionnante et bluffante qui ne vous laissera pas indifférent tellement la relation entre les deux personnages est forte et fusionnelle. Quand le final arrive et que l'on a toutes les réponses à cette folie, c'est incroyable car on ne s'attendait pas du tout à ça et c'est particulièrement émouvant, de même que les raisons psychologiques invoquées par l'auteure pour décrire cette relation, pourquoi et comment elle est née... Les éditions Milan ont fait fort avec cette publication, non seulement l'objet-livre est splendide et inoubliable mais le contenu l'est tout autant.
Starlight de Cristina Chiperi
- Nom: Starlight de Cristina Chiperi
- Lu en: français
- Pages: 240 pages
- Sorti le: 8 novembre 2018
- Editeur: Pocket Jeunesse
- Premier tome d'une duologie
Au détour d’un couloir de l’université, Daisy tombe sur celui qu’elle aurait préféré ne plus jamais revoir : Ethan. Ethan, son ex-meilleur ami passionné par les étoiles et les galaxies. Ethan, le responsable du divorce de ses parents. Six ans après, la colère de Daisy n’a pas faibli et la jeune fille est bien décidée à ignorer l’étudiant. Mais son coeur n’est pas du même avis…
J'ai reçu Starlight complètement au hasard (appelez ça une erreur de casting) et comme il avait l'air sympa, je me suis lancée à sa découverte. Au début, j'ai plutôt bien accroché à ce roman aux thèmes plutôt intéressants, mais très vite mon intérêt est retombé face à une romance trop simple, brouillonne et peu convaincante.
Ce qu'il faut absolument savoir pour éviter trop d'attentes, c'est qu'il s'agit d'une duologie et que la fin propose un joli cliffhanger qui ne va pas en ravir beaucoup. Ce premier tome est donc tout en superficialité histoire de pouvoir tenir la suite. Je vous avoue que je trouve ça dommage car l'idée d'un one-shot me plaisait bien.
Parlons peu mais parlons bien, ce que je retiendrai ici, ce sont les thèmes abordés: l'astronomie et la philosophie apportent un gros plus à ce livre, ce qui a réussi à maintenir mon intérêt. J'étais curieuse de découvrir les petites citations, réflexions et autres secrets de l'univers. Bien que ça reste léger et peu aprofondi, j'ai vraiment bien aimé cet aspect et ce concept de réunir ces sujets ensemble.
Pour le reste, je ne peux pas en dire autant de bien, j'ai trouvé les personnages clichés, leurs liens cousus de fils blancs, des dialogues creux, des réactions immatures...Le seul que j'ai pu supporter c'est Ethan, véritable passionné et ami fidèle. Ce garçon a du potentiel, à contrario de Daisy que j'ai trouvée très centrée sur elle-même, capricieuse et cachotière. Je n'ai pas franchement adhéré à son comportement face à ses amis, elle qui pourtant en a bavé plus jeune. C'est toute l'ironie de l'histoire!
Un roman très superficiel donc, qui a un certain potentiel mais qui se limite au strict minimum, avec des codes déjà vu des centaines de fois. Cependant, si vous voulez une lecture qui reste agréable, n'hésitez pas à lire Starlight, détente garantie.
En bref, un roman qui fait passer un bon moment, abordant des thèmes très intéressants comme l'astronomie et la philosophie. C'est pour moi le gros point fort du livre, à contrario de la romance cliché et cousue de fils blancs. J'avoue que je m'étais attendue à un tome unique et à plus de profondeur dans le développement mais attendez-vous à une suite qui, selon moi, ne laisse présager rien de bien folichon.
Fleurir [Puisque c'est ma rose #2] de Jade River
- Nom: Fleurir [Puisque c'est ma rose #2] de Jade River
- Lu en: français
- Pages: 570 pages
- Sorti le: 14 janvier 2019
- Editeur: MxMBookmark - Collection Infinity
- Tomes antérieur: Tome 1
La fin de l'année scolaire approche, Abby et Arthur seront bientôt séparés. Mais si le départ de la jeune fille en Irlande se précise, ses préparatifs sont perturbés par les mensonges et les secrets qui l'entourent, par la mystérieuse voiture qui la suit depuis des mois et par son ami Noah, dont les décisions nocives l'affectent. Elle se voit également contrainte de composer avec Ophélie, qui menace de révéler au grand jour sa relation avec Arthur. Prise dans ce tourbillon, Abby se bat, suivant ses convictions et ses envies, peu importe les conséquences. Mais comment trouver sa voie lorsque la voix des autres nous étouffe ?
Le premier tome avait été un énorme coup de coeur. J'avais vibré avec les personnages, si attachants. C'est tout naturellement que j'attendais de lire cette suite et des que je l'ai reçue, je n'ai pas attendu pour le dévorer. Malheureusement, je dois admettre que je suis un peu déçue.
Parlons peu, mais parlons bien, ce qui m'a franchement déplu dans le roman, c'est toute l'ambiance très pesante. Jade River aborde beaucoup de sujets sensibles et délicats - et pour ça, je lui tire mon chapeau car cela reste très intéressant et tout à fait crédible et actuel - mais le récit est considérablement alourdi par une atmosphère déprimante. La pauvre Aby n'en mène pas large, et alors qu'elle se débattait déjà avec des sentiments interdits pour son professeur, elle est loin de s'imaginer toute la misère qui l'attend encore.
En soi, je ne reproche pas à l'auteure d'avoir abordé ces sujets très difficiles, ils sont d'actualité et chacun a déjà peut-être pu y être confronté de près ou de loin dans sa vie. C'est la manière dont tout cela est amené. C'est très lourd et on se demande sincèrement quand est ce que ça va s'arrêter. A un moment, je n'avais qu'une hâte, c'était de finir le roman. Je me sentais trop écrasée par les épreuves des personnages. J'avais perdu cet attrait que j'avais ressenti dans le premier tome, et le côté addictif, mystérieux et interdit de la romance a, pour moi, complètement disparu dans cette suite.
En effet, on s'éloigne vraiment du sujet principal qu'est la romance interdite entre Aby et Arthur. Même si dans le premier tome, Jade River aborde déjà des sujets sensibles, il m'avait semblé que les deux personnages étaient son point central. Or ici, avec Fleurir, on s'éparpille un peu, l'attention est focalisée sur d'autres, en particulier Noah, au détriment de la relation Aby/Arthur. Même l'histoire du beau professeur, pourtant peu anodine, n'a pas réussi à me toucher autant. C'est comme si Arthur s'était effacé. Du coup, j'ai trouvé que le lien entre Aby et lui perdait de sa superbe.
Je suis donc très peinée de ne pas avoir apprécié cette lecture comme je m'y attendais. L'épilogue n'a malheureusement pas su me réconcilier avec le reste, l'espoir et la lumière arrivants trop tard selon moi. Je pense retenir de ce dyptique principalement le premier tome que j'avais trouvé magnifique et plus léger. Ceci étant dit, Jade River ayant une très belle plume, je continuerai à suivre ses prochains écrits car je suis certaine qu'elle nous livrera encore de belles histoires!
En bref, une suite et fin un peu en demi-teinte pour moi. Si j'ai apprécié les risques pris par l'auteure d'aborder tous ces sujets difficiles, j'ai trouvé que l'ambiance en prenait sacrément un coup, rendant le récit lourd et déprimant. Je suis assez peinée de le dire, mais j'avais hâte de le terminer. Je n'ai pas retrouvé ce côté adictif du premier qui entourait la relation de Aby et Arthur, Jade River ayant privilégié d'autres aspects dans son livre. J'ai eu la sensation qu'on s'éloignait du sujet principal pour y revenir un peu trop vite sur la fin. Globalement, c'est un dyptique que je conseille, mais j'avais espéré un peu plus de cette suite.
La vie est belle et drôle à la fois de Clarisse Sabard
- Nom: La vie est belle et drôle à la fois de Clarisse Sabard
- Lu en: français
- Pages: 297 pages
- Sorti le: 16 octobre 2018
- Editeur: Charleston
- Tome Unique
« Il me reste quelques rêves à réaliser et le moment est venu de m'y atteler. Je vous aime très fort. À très bientôt ! Maman. » Léna n'en revient pas. Comment sa mère, qui l'a convoquée pour passer Noël dans la maison de son enfance, a-t-elle pu disparaître en ne lui laissant que ce message sibyllin ? La voilà donc coincée dans le petit village de Vallenot au coeur des Alpes de Haute-Provence et condamnée à passer la fête qu'elle hait plus que tout, entourée de sa famille pour le moins... haute en couleur ! Mais les fêtes de famille ont le don de faire rejaillir les secrets enfouis. Les douloureux, ceux qu'on voudrait oublier, mais aussi ceux qui permettent d'avancer...
C'est la première fois que je lis un roman de Clarisse Sabard et je ne suis pas déçue. J'avais envie de découvrir cette auteure dans une ambiance spéciale de Noël et La vie est belle et drôle à la fois retranscrit l'ambiance d'une famille qui se retrouve pour les fêtes de fin d'année. Léna déteste Noël. Elle a horreur de toute cette période et déteste tous les préparatifs qui s'y rapportent.
Pourtant elle accepte de venir à Vallenot, un petit village des Alpes de Haute-Provence pour revoir sa mère, sa grand-mère, son oncle et son frère. Mais à son arrivée, sa mère est absente et a laissé un petit mot énigmatique. Léna se retrouve coincée avec son oncle curé, son frère en pleine dispute conjugale, sa grand-mère pétillante et fofolle et sa nièce, blasée et adolescente. Puis elle va revoir des amis d'enfance et même un amour manqué d'adolescente...
Noël au coeur d'un petit village typique français et au coeur d'une famille qui a ses secrets ! Dès le début du roman j'ai été séduite par l'ambiance tantôt intimiste, tantôt festive de la famille de Léna. Je me suis attachée à elle, bien que je ne comprenais pas pourquoi elle ne supportait pas Noël. Le suspense est latent car justement, l'intrigue fait place aux cauchemars de Léna, et petit à petit on va comprendre pourquoi elle n'aime pas cette période.
Les secrets de famille refont surface... le passé, l'enfance et les non-dits. Tout cela a été écrit et décrit avec originalité, justesse, sensibilité et tendresse, si bien que j'ai passé un excellent moment. J'aurais aimé que le roman dure encore et que la romance soit encore plus traitée... mais l'ensemble est parfaitement dosé.
Une petite romance très légère et romantique vient aussi faire son apparition dans l'univers de Léna et tous les ingrédients sont réunis pour en faire une histoire de Noël attachante, tour à tour, drôle et émouvante avec des petits rebondissements appréciables. D'ailleurs j'ai eu parfois l'impression de lire un roman de Lucinda Riley, et comme j'aime beaucoup ses thématiques, j'ai également apprécié ce roman qui parle de passé, de traumatismes, d'amour et de protection familiale.
En bref, une jolie histoire dont on ressort totalement heureux et confiants, plein d'espoir de se dire que les personnages ont vécu ce qu'ils devaient vivre et vont pouvoir désormais avancer sans encombre, et que le destin fait bien les choses malgré la tristesse de certains évènements.