Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
|| Mirrorcle World ||
Visiteurs
Depuis la création 360 442
2 octobre 2015

Zen de Maxence Fermine

zen

 

  • Nom: Zen de Maxence Fermine
  • Lu en: français
  • Pages: 135 pages
  • Sorti le: 15 octobre 2015
  • Editeur: Michel Lafon

Chaque jour, de l'aube au crépuscule, Maître Kuro pratique l'art subtil de la calligraphie. Une activité mêlant la peinture à l'écriture dont la frontière est si ténue qu'elle en paraît invisible. " Le jour où la jeune Yuna, une calligraphe prodige, le sollicite pour apprendre à parfaire son art, Maître Kuro hésite. Celle qui se rêve son élève sera-t-elle à la hauteur de ce qu'un tel enseignement exige ? Convaincu par sa sincérité et sa motivation, il fait d'elle sa disciple, lui imposant un quotidien de sacrifices et d'exigence à la recherche de l'harmonie et de l'équilibre parfaits : la voie du zen, clef de la maîtrise de leur art. Mais au fil des saisons, la proximité des deux êtres éveille en eux une sensualité qu'ils n'osent pas s'avouer. 

Un grand merci à Michel Lafon pour l'envoi de ce livre.

La culture japonaise et moi, c'est une grande histoire d'amour qui a débuté il y a déjà 11 ans de cela. Ce pays m'a toujours fascinée. Bien que j'apprécie davantage la musique, les coutumes m'ont toujours intéressée. Ainsi, sur ces dernières années, je peux compter sur 2 ans de cours de japonais et pas mal d'essais dans les disciplines, comme par exemple, la calligraphie, pour ne citer qu'elle.

Des lors, quand j'ai eu la possibilité de lire ce roman, je n'ai pas hésité. Pendant une petite heure - le roman est très court - je me suis enfermée avec délice dans cette bulle japonaise paisible, calme et zen. J'ai toujours admiré la vie menée par ce peuple, bien différente de la nôtre. A travers ce livre, Maxence Fermine revient sur les fondamentaux japonais: l'harmonie avec la nature, la voie du zen, l'écoute de soi, l'exigence de la discipline. J'ai apprécié la manière dont il aborde l'art de la calligraphie: tout en subtilité, simplicité et poésie. On s'imagine nous aussi passer des heures à s'essayer au tracé parfait. 

Mais alors que Maître Kuro nous enseigne son art, sa raison de vivre, une jeune femme viendra tout chambouler. Yuna, de son prénom, est aussi douée que son maître dans la maîtrise de la calligraphie. Les quelques jours passés ensemble vont éveiller une passion aussi brûlante qu'interdite. Encore une fois, l'auteur reste discret et effleure seulement la relation naissante entre les deux personnages nous laissant le soin de l'imaginer.

Je vous avoue que j'en voulais plus. Plus de calligraphie, plus de passion, plus de détails. Maxence Fermine reste pour moi trop en surface dans ce roman. Lorsqu'il évoque Kyoto, je m'y suis vue quelques instants mais pas assez. J'ai toujours voulu visiter cette ville qui me semble encore plus surprenante que Tokyo que j'ai visité il y a 5 ans. J'avais eu la sensation d'être sur une autre planète lors de mon séjour. Et je suis sure que Kyoto est encore plus magique. 

Quant à la calligraphie ou la naissance de cette histoire d'amour, l'auteur ne prend pas de risques. On apprend les bases de l'art, et on assiste au réveil des sentiments mais cela s'arrête là. Maxence Fermine aurait pu aisément écrire une centaine de pages de plus. Mais peut être voulait il inscrire son livre dans un espace temps court mais délicieux et poétique, dans une bulle hors du temps? Quoiqu'il en soit, cette lecture fut pour moi un moment de douceur, me rappelant combien j'aime et j'aimerai toujours cette culture si passionnante et unique.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
Publicité