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10 août 2015

Phobos

phobos

  • Nom: Phobos de Victor Dixen
  • Lu en: français
  • Pages: 448 pages
  • Sorti le : 11 juin 2015
  • Editeur: Collection R 
  • Ma note

Six prétendantes d'un côté.
Six prétendants de l'autre.
Six minutes pour se rencontrer.
L'éternité pour s'aimer.

Ils sont six filles et six garçons, dans les deux compartiments séparés d'un même vaisseau spatial.
Ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l'oeil des caméras embarquées.
Ils sont les prétendants du programme Genesis, l'émission de speed-dating la plus folle de l'Histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars.

Léonor, orpheline de dix-huit ans, est l'une des six élues.
Elle a signé pour la gloire.
Elle a signé pour l'amour.
Elle a signé pour un aller sans retour.
Même si le rêve vire au cauchemar, il est trop tard pour regretter.

Un grand merci à la Collection R pour l'envoi de ce livre

Phobos, c'est le livre dont tout le monde parle depuis sa sortie. Phobos, c'est le livre dont j'ai sans cesse repoussé la lecture par crainte de ne pas aimer. L'engouement était tel que je n'osais pas m'y plonger, de peur d'en attendre trop. Au final, j'ai laissé passer quelques semaines et j'ai bien fait. Car Phobos m'a tenu en haleine un petit weekend et qu'en définitive, j'ai bien apprécié ma lecture.

Ce n'est pas le coup de coeur espéré mais Phobos est un bon roman. J'en attendais peut être un peu plus, surtout dans son développement que j'ai parfois trouvé trop superficiel. En effet, l'auteur prend le temps de mettre le Cupido en orbite, de nous narrer les deux premières semaines. Cela nous permet de prendre nos marques, certes, mais ce fut un peu long. Le premier acte souffre de répétitions et surtout, il nous balance toutes les infos croustillantes. J'avoue que niveau suspens, c'était un peu raté pour la suite. Néanmoins, on a envie d'en savoir plus, sur le pourquoi du comment, et on avance dans la lecture facilement.

Comme je vous le disais, Victor Dixen prend son temps au départ. Ainsi, quelle ne fut pas ma réaction de constater que nous passions de la 2ème semaine à bord à là 11ème puis à la 22ème. Ce découpage m'a un peu perturbée car j'ai ressenti une certaine distance avec les personnages. Si Léonor nous est proche, de part sa narration en je une bonne partie du roman, les autres filles restent bien trop en retrait. On en sait que le minimum, chacune étant survolée. Parfois même, j'ai eu cette impression de cliché. Cela manquait de profondeur à mon sens pour que je puisse sincèrement m'attacher au petit groupe. Bien entendu, je les ai trouvées sympathiques mais sans plus. L'auteur se focalise à fond sur Léonor, la seule à qui on peut finalement s'identifier. C'est une jeune fille intéressante, qui évolue bien mais qui pose parfois questions. J'avoue que j'ai eu du mal à la cerner par moments tant ses sautes d'humeur sont un peu imprévisibles. 

Quant aux garçons, on les voit à peine. La faute à un scénario découpé très précisément, qui nous empêche de les connaître davantage. J'avoue que j'aurai aimé au moins en suivre un, comme Léonor chez les filles, pour mieux les comprendre. Les séances de speed dating, aussi courtes qui finalement peu nombreuses, ne nous donnent pas assez d'élements. Si certains candidats nous balancent leur vie - un peu trop clichée ? - en 3 minutes top chrono, d'autres restent carrément invisibles. Quel dommage, sachant que ces séances de speed dating étaient censées être le pilier du roman. 

Par ailleurs, le récit offre d'autres points de vue extérieurs. J'avoue avoir bien apprécié ces passages qui nous permettent de mieux comprendre la machine Atlas. Derrière toutes ces belles promesses, des gens tirent les ficelles pour leurs propres avantages. Serena McBee en est la preuve. Complexe, ce personnage est aussi intrigant que détestable. Avec elle, on découvre l'envers du décor et toutes les petits secrets bien gardés....ou presque. Car il y a une faille dans le système Serena, et elle ne l'avait pas vu venir. Ce retournement de situation arrive un peu tard à mon goût dans le roman mais l'essentiel est qu'il soit présent. Il tient tellement en haleine qu'on ne peut plus lâcher le livre jusqu'à la fin. Pire, il nous rend curieux de la suite qu'on aimerait déjà avoir sous la main. Un suspens qui s'installe dans les dernières lignes et qui est plutôt du genre insoutenable.

Concernant le style d'écriture, c'est la première fois que je lisais un roman de Victor Dixen et j'avoue avoir bien apprécié sa plume claire, nette, précise. Un petit côté addictif vient se greffer à l'ensemble, ce qui rend notre lecture assez rapide et agréable. Si l'action est finalement peu présente, la dynamique du découpage est intéressante et offre une lecture fluide et peu ennuyante. 

En conclusion, même si je lui ai trouvé quelques longueurs ou parfois une certaine superficialité, j'ai quand même apprécié Phobos. Son ambiance particulière vous catapulte directement dans les étoiles, avec parfois une sensation d'étouffement (je ne crois pas que je pourrai effectuer ce genre de mission!). L'intrigue arrive à son paroxysme à la fin, nous invitant à plonger sur la suite des la sortie du second tome. 

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Commentaires
M
J'avais aussi un peu peur de ne pas aimer autant que tout le monde, finalement je suis de ton avis, j'ai bien aimé ^^ J'ai aussi été déroutée par le fait de ne pas voir ce qu'il se passe de la semaine 2 à la 11ème.
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K
J'avais beaucoup aimé cet ouvrage également et comme toi, j'espérais avoir plus de points de vue du côté des garçons ! (peut être dans le 2nd tome !)
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