Le remède mortel [L'Épreuve #3]
- Nom: Le remède mortel [L'Épreuve #3] de James Dashner
- Lu en: français (381 pages)
- Sorti le: 5 juin 2014
- VO: paru sous le nom "The death cure" en octobre 2011
- Ma note:
Thomas sait qu'on ne peut pas faire confiance à Wicked.
Pourtant, ils prétendent que le temps des mensonges est révolu. Il leur faut désormais s'appuyer sur les Blocards, de nouveau en possession de tous leurs souvenirs, pour achever leur mission : compléter le projet de Cure...
Ce que Wicked ignore, c'est qu'il est arrivé quelque chose que ni Epreuve ni Variable ne pourrait avoir prévu : Thomas a conservé bien plus de souvenirs qu'il ne l'aurait fallu, et il sait désormais qu'il ne peut pas faire confiance à leur propagande...
Les mensonges sont finis, mais la vérité pourrait bien être fatale à ceux qui s'en approchent de trop près.
Y aura-t-il des survivants à la Cure Mortelle?
Un grand merci à PKJ pour l'envoi de ce livre.
Énorme déception. James Dashner, qu'avez-vous fait là? Vous qui aviez proposé un premier tome brillant, qui m'avait captivée, enchantée, vous m'offrez un troisième tome insipide, long, et ennuyeux. Oui, durant ma lecture, j'ai pensé bien fort que ce tome aurait dû s'appeler "l'ennui mortel". Misère. J'aurai préféré que l'auteur cloture sa saga au tome 2 tiens, tant celui-ci n'apporte rien du tout à l'histoire. Pire, c'est du n'importe quoi. Non mais sérieusement? WTF comme on dit quand on est frustré! Tout ça pour ça? Are you kidding me???
Oui oui je suis en colère car j'avais tellement aimé l'originalité du tome 1, j'avais apprécié les épreuves du tome 2 et quand je vois pour quoi tout ça a été mis en place, j'ai envie de pleurer. Ou de rire! Le remède mortel a beau apporter quelques réponses, j'ai détesté la manière de faire de l'auteur. Déjà le livre est très long. Au début, le style me semblait addictif mais au bout de 100 pages, on se dit "ok, à quand l'action". A 200 pages, on attend toujours, à 300 pages on s'endort carrément. Ce livre tourne en rond, n'a vraiment pas de but précis. On aurait dit que James Dashner errait avec ses propres personnages, prenant les décisions sur le moment et puis improviserait... C'est le sentiment majeur que j'ai ressenti ici: de l'improvisation pour arriver à une certaine conclusion.
Et les personnages ne rattrapent pas le niveau. Sauf Minho, fidèle à lui même. C'est le seul que j'ai continué à apprécier pleinement. Thomas est devenu imbuvable. Tu parles d'un héros! Il a été chiant tout le long. Il se croit un peu supérieur le monsieur mais quel boulet quand même! Il n'a aucun mérite. Grosse déception le concernant. A la fin j'en pouvais plus de le suivre! Quant aux autres, j'ai pas de mots. Encore une fois Dashner a voulu amener du mélodramatique à son histoire et j'ai crié au scandale. Trop facile. Sorti de nul part. Et vous savez le plus triste? Du coup, j'ai rien ressenti. Quel dalle. Quel gâchis....
Le style n'a pas non plus sauvé le roman, même si ça se lit très très vite. Les chapitres sont courts alors on enchaine relativement rapidement. Mais l'auteur a voulu surfer sur la vague du mystère du premier tome, et ça n'a plus pris. Au lieu d'évoluer dans son réçit, j'ai eu l'impression qu'on régressait. James Dashner avait mis la barre trop haute avec le labyrinthe. Au final, l'idée qu'il a eu se révèle banale, excepté le labyrinthe. Il conclut son histoire sans état d'âme, pensant apporter les réponses à nos questions mais sans vraiment creuser davantage.
En conclusion, je suis terriblement déçue par la fin de cette saga. Quel potentiel elle avait. Avec deux tomes assez addictifs, l'auteur se perd dans ses idées et offre une conclusion banale à une histoire qui aurait mérité tellement plus. Malgré cet avis assez négatif, je retiendrai principalement le premier tome qui sort véritablement du lot et qui porte à lui tout seul toute la saga.
Ce roman a fait l'objet d'une lecture commune avec Siham du blog Les faces cachées d'une flèche. Sans tarder, découvrez son avis sur le livre sur son blog!